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Périphériques

Les périphériques, des moniteurs aux claviers en passant par les dispositifs de stockage, jouent un rôle crucial dans l’optimisation de l’expérience utilisateur.

Examinez les dernières innovations et les meilleurs produits sur le marché avec nos critiques et comparatifs. Que vous soyez à la recherche de l’ergonomie ou de la performance, nos recommandations vous guideront dans vos choix.

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Fiabilité des cartes microSD sur Raspberry Pi : faut-il encore leur faire confiance ?

Fiabilité des cartes microSD sur Raspberry Pi : faut-il encore leur faire confiance ?

Indispensables, abordables et compactes, les cartes microSD sont devenues un pilier dans l’écosystème des Raspberry Pi et autres ordinateurs monocartes (SBC). Mais leur fiabilité, longtemps considérée comme leur talon d’Achille, reste au centre des débats, notamment sur des forums comme Reddit où la communauté tech partage ses expériences… souvent contrastées.

Un récent fil de discussion sur le subreddit r/raspberry_pi a relancé la question de leur durabilité réelle dans les projets exigeants, allant des simples stations météo aux applications industrielles connectées.

Fiabilité : des écarts massifs selon les marques et les usages

Ce que l’on retiendra en premier lieu, c’est que toutes les cartes microSD ne se valent pas. Les retours des utilisateurs confirment que les cartes à bas prix, issues de marques peu connues, sont bien plus sujettes aux corruptions de données, aux défaillances subites et à une usure prématurée.

À l’inverse, les cartes haut de gamme de SanDisk, Samsung ou Kingston bénéficient d’une bien meilleure réputation. Plusieurs témoignages évoquent une stabilité sur plusieurs années, même sous charge intense, notamment pour les modèles spécifiquement conçus pour les usages intensifs ou industriels (gammes « High Endurance », « Max Endurance », etc.).

Le véritable ennemi : les écritures répétées

Au cœur des problèmes de fiabilité, on trouve le cycle constant de lecture/écriture imposé par le système d’exploitation. Quand Raspberry Pi boote depuis la carte microSD, celle-ci est sollicitée en continu : logs systèmes, cache, fichiers temporaires, etc. Avec le temps, les cellules de mémoire flash s’usent, réduisant la durée de vie de la carte.

Parmi les solutions proposées par la communauté Reddit :

  • Activer un système de fichiers en lecture seule pour limiter les écritures.
  • Booster les performances via un cache RAM temporaire.
  • Déporter le système d’exploitation sur un SSD externe via USB dès que c’est possible.

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Performance VS longévité : le dilemme

Autre point soulevé dans le thread Reddit : les cartes microSD les plus rapides (souvent affichées avec des vitesses élevées de lecture/écriture) ne sont pas forcément les plus durables. En misant tout sur la vitesse, certaines marques sacrifient la longévité, ce qui est problématique pour les systèmes en fonctionnement permanent.

Pour des applications critiques, mieux vaut privilégier une carte endurante avec une endurance exprimée en TBW (TeraBytes Written), comme cela se fait pour les SSD.

L’environnement joue un rôle clé

L’environnement physique influence aussi la durée de vie d’une carte microSD. Températures élevées, humidité, vibrations… autant de facteurs qui accélèrent l’usure des composants. Dans un boîtier Raspberry Pi mal ventilé, certains utilisateurs constatent des pannes après quelques mois.

Pour les environnements industriels ou extérieurs, il est conseillé de :

  • Choisir des cartes certifiées pour usage industriel (température étendue).
  • Prévoir un refroidissement actif ou une meilleure dissipation thermique.
  • Protéger physiquement les ports d’extension.

Bonnes pratiques pour maximiser la fiabilité

Voici ce que la communauté Raspberry Pi recommande pour tirer le meilleur des cartes microSD :

  1. Faire des sauvegardes régulières de la carte système (ex. : avec dd ou rpi-clone).
  2. Utiliser des cartes de type « High Endurance » ou « Application Class A2 ».
  3. Changer la carte tous les 1 à 2 ans si elle est très sollicitée.
  4. Activer les logs systèmes en mémoire RAM (avec log2ram ou tmpfs).
  5. Utiliser les GPIO ou interfaces série pour surveiller la carte via watchdog

Oui, mais avec précaution

Les cartes microSD restent une solution idéale pour de nombreux projets Raspberry Pi. Elles sont économiques, faciles à changer, et bien supportées par le système. Mais leur fiabilité dépend fortement de leur qualité, de l’usage et de l’environnement.

Pour les projets critiques ou professionnels, la prudence s’impose : optez pour des cartes robustes, surveillez les cycles d’écriture, et prévoyez des solutions de secours. Car même si ces petites cartes font des merveilles, elles ne sont pas infaillibles.

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DJI Osmo 360, Nano et Mic 3 : trois lancements prévus en juillet 2025

DJI Osmo 360, Nano et Mic 3 : trois lancements prévus en juillet 2025

L’été 2025 pourrait être particulièrement chargé pour DJI. D’après le leaker bien connu Jasper Ellens, la marque chinoise serait prête à lancer trois nouveaux produits en juillet : la caméra Osmo 360, une Osmo Nano ultra-compacte, et une nouvelle génération de micro sans fil DJI Mic 3. Le tout étalé sur plusieurs dates, dans une stratégie visiblement bien orchestrée.

Voici ce que l’on sait.

DJI Osmo 360 : une concurrente directe pour GoPro Max et Insta 360 X5

Selon Ellens, le premier produit à faire son apparition serait la DJI Osmo 360, prévue pour le 15 juillet 2025. Cette caméra 360° tant attendue serait la première du genre chez DJI, conçue pour capturer tout ce qui se passe autour grâce à deux capteurs ultra grand-angle et un système de stitching automatique.

Les fuites laissent penser qu’elle offrirait des performances proches de la Insta360 X5, actuellement considérée comme la référence du marché. Si DJI parvient à égaler (ou dépasser) ce niveau, la concurrence sur les caméras immersives pourrait être complètement redéfinie.

DJI Osmo Nano : une mini caméra modulaire à la Action 2

Quelques jours plus tard, le 23 juillet, DJI devrait dévoiler la mystérieuse Osmo Nano. Peu d’informations concrètes sont disponibles, mais les rumeurs évoquent une action cam ultra-compacte, au design modulaire inspiré de la DJI Action 2 sortie en 2021. Elle ne serait donc pas une version allégée de la DJI Osmo Action 4, mais bien un concept à part entière, axé sur la portabilité et la flexibilité.

Si cela se confirme, la Osmo Nano pourrait séduire les vlogueurs, voyageurs et sportifs à la recherche d’un outil discret mais performant.

DJI Mic 3 : une évolution légère mais stratégique

Enfin, le 29 juillet 2025, DJI clôturerait le mois avec le lancement du DJI Mic 3. Bien que les détails techniques soient rares, un dépôt auprès de la FCC a confirmé son existence et suggère un nouveau design pour le récepteur, avec un écran intégré.

Le DJI Mic 2 est déjà considéré comme l’un des meilleurs micros sans fil du marché, notamment pour les créateurs de contenu sur YouTube, TikTok ou en podcast. Le Mic 3 devrait capitaliser sur ce succès, avec des améliorations ciblées plutôt qu’une refonte totale.

Et ce n’est pas tout : DJI Mini 5 Pro et Avata 3 en ligne de mire

Au-delà de ces produits attendus en juillet, DJI semble avoir encore plusieurs annonces en réserve. Le très attendu DJI Mini 5 Pro pourrait être présenté en septembre 2025, suivi en 2026 par un DJI Avata 3, spécialisé dans le FPV, et un DJI Neo 2, drone d’entrée de gamme pensé pour les débutants.

DJI continue donc de diversifier sa gamme avec des produits de plus en plus spécialisés et complémentaires, tant pour les professionnels que pour le grand public.

DJI veut régner sur tous les fronts

Avec l’arrivée probable de trois nouveaux produits dès juillet, DJI montre qu’il ne se contente plus de dominer le secteur des drones. Caméras immersives, micros sans fil, action cams ultra-compacts : le fabricant se positionne comme un écosystème complet de création de contenu mobile et immersif.

Si les rumeurs s’avèrent exactes, juillet 2025 sera un mois à marquer d’une pierre blanche pour les fans de DJI.

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Nothing Headphone (1) : le premier casque audio Nothing arrive le 1er juillet

Nothing Headphone (1) : le premier casque audio Nothing arrive le 1er juillet

Dans moins d’un mois, l’entreprise londonienne Nothing dévoilera son prochain smartphone phare. Mais ce n’est pas tout. La marque londonienne Nothing, connue pour ses smartphones au design transparent et ses écouteurs sans fil au look futuriste, s’apprête à élargir son catalogue. Le PDG Carl Pei a annoncé officiellement l’arrivée du tout premier casque audio de la marque, baptisé Nothing Headphone (1).

Son lancement est prévu pour le 1er juillet 2025, aux côtés du très attendu Nothing Phone (3).

C’est à l’occasion de la conférence SXSW London que Carl Pei a confirmé la rumeur qui circulait depuis plusieurs semaines. Lors de son intervention sur l’avenir des smartphones et la philosophie communautaire de Nothing, il a conclu par une surprise : l’entrée de Nothing sur le marché des casques audio.

Cette nouvelle catégorie de produit vient compléter une gamme déjà bien étoffée avec :

  • les ear (1), ear (2) et ear (stick) (écouteurs entièrement sans fil) ;
  • les CMF Neckband Pro, orientés sport ;
  • les nouveaux écouteurs open ear, annoncés sous la sous-marque CMF by Nothing.

Nothing Headphone (1) : que peut-on attendre ?

Bien que peu de détails aient été révélés, plusieurs éléments peuvent déjà être anticipés, à partir des habitudes de la marque et de la stratégie annoncée.

Design transparent iconique ?

Tout comme les autres produits de la marque, le Nothing Headphone (1) pourrait miser sur un design transparent, signature visuelle qui a grandement contribué à la popularité de Nothing. Ce choix esthétique distinctif pourrait s’appliquer aux coques d’oreille, aux branches, voire aux éléments internes visibles.

Technologie et qualité audio

Avec l’expérience acquise sur les écouteurs ear (2) — qui offrent déjà une réduction active du bruit (ANC), une connexion multipoint, un codec LHDC pour l’audio haute résolution, et un égaliseur personnalisé via l’application — Nothing pourrait proposer ici :

  • une réduction de bruit adaptative ;
  • un mode transparence amélioré ;
  • une autonomie étendue de 30 à 50 heures ;
  • la charge rapide USB-C, voire la charge sans fil ;
  • et une compatibilité Hi-Res Audio avec aptX Adaptive ou LDAC.

Intégration écosystème Nothing

L’autre atout majeur résidera probablement dans l’intégration poussée avec les smartphones Nothing, notamment le Phone (3) qui sortira le même jour. On peut s’attendre à une expérience utilisateur fluide, des fonctionnalités exclusives (comme le contrôle du casque via les Glyphs), et une application mobile enrichie.

Lancement mondial à Londres le 1er juillet

Le casque Nothing Headphone (1) sera dévoilé lors d’un événement mondial organisé à Londres, ville natale de la marque. À l’image des précédents lancements, on peut s’attendre à une keynote soignée, combinant design produit, démos techniques et vision stratégique.

La marque devrait communiquer progressivement des teasers et caractéristiques dans les prochaines semaines. L’objectif est clair : préparer le terrain avant une double annonce majeure, celle du Phone (3) et du casque Nothing (1).

Un pari attendu sur un marché concurrentiel

Avec le Nothing Headphone (1), la marque de Carl Pei se lance sur un terrain ambitieux dominé par des références comme Sony (WH-1000XM6), Bose (QC Ultra Headphones) ou Apple (AirPods Max). Mais en misant sur un design unique, une expérience logicielle fluide, et un rapport qualité/prix agressif.

Nothing pourrait bien séduire une nouvelle génération d’audiophiles, tout en consolidant son image de marque tech lifestyle avant-gardiste.

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