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Automobile

Le secteur automobile est en pleine transformation avec l’intégration de technologies avancées telles que l’automatisation, l’électrification et la connectivité.

Découvrez comment ces technologies redéfinissent la conduite, améliorent la sécurité et augmentent l’efficacité énergétique des véhicules. Nos guides et articles vous offrent un aperçu complet des innovations qui mènent la charge vers un avenir plus durable et connecté.

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MediaTek lance le Dimensity Cockpit P1 Ultra, une puce 4 nm pour l’automobile

MediaTek lance le Dimensity Cockpit P1 Ultra, une puce 4 nm pour l'automobile

MediaTek vient d’officialiser son nouveau processeur automobile haut de gamme, le Dimensity Cockpit P1 Ultra, une puce 4 nm spécialement conçue pour les cockpits numériques nouvelle génération.

Avec de fortes ambitions en matière de performances, d’IA embarquée et d’infodivertissement, MediaTek confirme que les premiers véhicules équipés seront dévoilés « très prochainement ».

Un processeur 4 nm puissant : CPU 8 cœurs, GPU ray tracing

Le Dimensity Cockpit P1 Ultra embarque un CPU 8 cœurs capable d’atteindre 175 000 DMIPS, un niveau de puissance typique des cockpits haut de gamme.

Côté graphique, MediaTek intègre une GPU avec ray tracing matériel, offrant jusqu’à 1 800 GFLOPS. Cela permet des interfaces 3D plus réalistes, des rendus plus fluides, des jeux embarqués plus ambitieux, et des visualisations de conduite avancées.

La force du Dimensity Cockpit P1 Ultra réside dans son IA :

  • NPU 23 TOPS
  • compatible LLM jusqu’à 7 milliards de paramètres entièrement en local
  • architecture Armv9 optimisée IA

Grâce à cela, il peut gérer des modèles génératifs directement dans la voiture, sans connexion internet.

Applications possibles :

  • assistants vocaux plus naturels,
  • interactions multimodales (voix + gestes + caméras),
  • génération d’images (type Stable Diffusion) pour l’interface ou l’infodivertissement,
  • surveillance IA de l’habitacle (somnolence, distraction),
  • fonctions de sécurité préventive.

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Une plateforme tout-en-un pour réduire le coût et le temps d’intégration

Pour simplifier la vie des constructeurs, MediaTek regroupe plusieurs modules habituellement séparés : cockpit intelligent, connectivité (5G, Wi-Fi, BT), T-BOX, modem intégré, GNSS, ou encore ISP HDR.

Cette approche réduit le coût des composants, la complexité de développement, et le temps de validation automobile.

L’ISP du Dimensity Cockpit P1 Ultra permet un HDR avancé, une réduction de bruit IA, une gestion IA 3A (AF/AE/AWB), une vision à 360° pour le stationnement, un enregistrement vidéo HD, et un monitoring cabine (enfants oubliés, somnolence, ceinture non attachée).

Jusqu’à 6 écrans : un cockpit ultra-multimédia

Grâce à la technologie MiraVision, la puce prend en charge jusqu’à 6 écrans simultanés, et une vidéo 4K à 60 fps en lecture et en capture. Cela permet aux constructeurs d’offrir un tableau de bord numérique, un écran central, un affichage passager, des écrans arrière indépendants, et même des affichages latéraux pour caméras remplaçant les rétroviseurs.

MediaTek proposera trois versions du P1 Ultra :

  • P1 Ultra 5G
  • P1 Ultra 4G
  • P1 Ultra Wi-Fi

Toutes auront un CPU avec 8 cœurs et un GPU avec 6 cœurs.

Le Dimensity Cockpit P1 Ultra marque une étape majeure pour MediaTek dans l’automobile. Avec sa puissance, son IA embarquée, sa gestion multi-écrans et son architecture intégrée, il se positionne comme une alternative sérieuse aux solutions de Qualcomm (Snapdragon Ride/Cockpit) ou Nvidia DRIVE.

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Android Auto : les widgets personnalisés arrivent pour un tableau de bord plus intelligent

Android Auto : les widgets personnalisés arrivent pour un tableau de bord plus intelligent

Les widgets, ces petits outils essentiels d’Android, pourraient bientôt débarquer… dans votre voiture ! Google travaille sur une nouvelle fonctionnalité pour Android Auto qui permettrait d’afficher de véritables widgets directement à côté de vos applications, offrant ainsi une expérience plus interactive et personnalisée au volant.

Une interface repensée

Actuellement, Android Auto propose déjà les « Taskbar Widgets », de simples raccourcis de lecture musicale ou de navigation. Mais selon une découverte d’Android Authority, une nouvelle fonction baptisée « Earth » permettra d’ajouter un widget complet à côté d’une application en mode écran partagé.

Le widget occuperait environ un tiers de l’écran, comme lorsqu’on affiche la musique à côté de Google Maps.

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Comment cela fonctionnera ?

Une nouvelle option intitulée « Customize Earth » apparaîtrait dans les paramètres d’Android Auto. En la sélectionnant, un écran compagnon s’ouvrirait sur votre smartphone :

  • Vous appuyez sur le bouton +
  • Vous choisissez l’application
  • Puis le widget à afficher

Il remplacerait alors le widget précédent. Pour l’instant, on ignore si plusieurs widgets pourront coexister à l’avenir.

Des widgets déjà fonctionnels… partiellement

Certains widgets, comme Spotify, affichent déjà les commandes de lecture, mais leurs éléments interactifs (comme appuyer sur la pochette d’album) provoquent encore une erreur, Android Auto bloquant l’ouverture d’apps externes.

En revanche, les widgets plus simples comme la météo de Google Pixel ou le chronomètre de l’app Horloge fonctionnent parfaitement.

Une idée prometteuse, encore en développement

Cette nouveauté pourrait transformer la façon dont on interagit avec Android Auto : météo en direct, rappels, minuteur, calendrier, suivi de trajets… tout pourrait s’afficher à portée de regard. Mais pour l’instant, la fonction reste cachée dans le code des versions bêta.

Aucune date de déploiement n’a encore été annoncée, mais Google semble bien décidé à faire évoluer Android Auto vers un tableau de bord plus intelligent et personnalisable.

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Tesla : Elon Musk affirme que 80 % de la valeur future viendra des robots Optimus

Tesla : Elon Musk affirme que 80 % de la valeur future viendra des robots Optimus

Elon Musk, PDG emblématique et souvent imprévisible de Tesla Inc., a encore une fois bouleversé le récit autour de son empire de véhicules électriques. Dans un récent post sur X, il a affirmé que près de 80 % de la valeur future de Tesla proviendrait du projet de robot humanoïde Optimus, et non plus des voitures ni même de la conduite autonome.

Cette déclaration intervient dans un contexte de ralentissement des ventes de véhicules électriques et face à une concurrence accrue de BYD et des constructeurs historiques. Les analystes s’interrogent désormais : Tesla est-elle en train d’évoluer au-delà de l’automobile pour devenir une véritable entreprise d’IA et de robotique ?

Optimus : le pari de Tesla sur la robotique

Présenté en 2021, Optimus est un robot humanoïde conçu pour effectuer des tâches répétitives, à la fois en usine et dans la vie quotidienne. Elon Musk le décrit comme une révolution capable de générer des milliards, voire des trillions de dollars de valeur économique, en compensant la pénurie de main-d’œuvre et en dopant la productivité.

Dans un rapport relayé par Bloomberg, Musk a même souligné que les revenus des voitures Tesla pourraient être éclipsés par ceux générés par Optimus.

Enthousiasme et scepticisme

Si certains investisseurs voient dans cette annonce une opportunité de croissance exponentielle, d’autres rappellent le passé d’Elon Musk en matière de promesses non tenues.

  • Les prévisions de conduite totalement autonome se sont révélées trop optimistes : à ce jour, le système Full Self-Driving (FSD) reste classé SAE niveau 2, nécessitant une supervision humaine.
  • Tesla fait face à des poursuites judiciaires pour avoir, selon certains plaignants, induit les investisseurs en erreur sur les délais de l’autonomie.

Pour autant, Musk affirme que Tesla a déjà investi plus de 10 milliards de dollars dans l’IA et l’infrastructure de calcul, afin de préparer le terrain pour Optimus et ses futurs usages.

Réactions de Wall Street

La capitalisation de Tesla tourne actuellement autour de 700 milliards de dollars, mais Musk vise bien plus haut : selon lui, Optimus pourrait faire grimper la valorisation de l’entreprise au-delà des 10 000 milliards de dollars.

Des analystes cités par CNBC expliquent que le potentiel des robots réside dans leur scalabilité : une fois au point, un humanoïde peut être produit en masse et utilisé aussi bien dans la logistique que dans les services.

Mais, la concurrence est déjà présente. Boston Dynamics et Figure AI avancent vite, même si Tesla pourrait profiter de son savoir-faire en IA (hérité de l’Autopilot) pour prendre l’avantage.

Les défis techniques et réglementaires

Développer un humanoïde viable demande de résoudre des problèmes complexes :

  • locomotion bipède stable,
  • prise de décision en temps réel,
  • consommation énergétique réduite.

Elon Musk mise sur les nouvelles puces Tesla AI5 et AI6, capables selon lui de gérer l’inférence jusqu’à 250 milliards de paramètres à faible coût énergétique.

Sur le plan réglementaire, Optimus devra faire face à des défis éthiques et sociaux : sécurité, perte potentielle d’emplois, et normalisation internationale.

Vision long terme ou mirage ?

Musk estime qu’en cinq ans, les investisseurs pourraient voir une hausse de 1000 % du cours de Tesla, si Optimus réussit. Pourtant, un sondage cité par CNBC montre que l’intérêt des consommateurs pour la conduite autonome diminue, ce qui pourrait pousser Tesla à miser encore plus fort sur la robotique.

Avec Optimus, Elon Musk parie que l’avenir de Tesla repose moins sur les voitures que sur les robots. L’entreprise joue gros : si le pari est gagné, Tesla pourrait devenir le leader mondial de la robotique humanoïde. Si non, elle devra convaincre de nouveau les marchés de croire en ses ambitions automobiles et technologiques.

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