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Intelligence Artificielle

L’intelligence artificielle (IA) transforme de nombreux secteurs, de la santé à la finance, en passant par l’éducation et la sécurité. Explorez comment l’IA est utilisée pour automatiser des tâches, augmenter l’efficacité et créer de nouvelles opportunités de marché.

Nos discussions incluent également les défis éthiques et les implications sociétales de l’adoption de l’IA, fournissant une perspective équilibrée sur ce développement technologique clé.

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Nano Banana : Google révèle l’origine du nom viral de son IA d’image

Nano Banana : Google révèle l'origine du nom viral de son IA d'image

Dans le dernier épisode du podcast Made by Google, le chef de produit David Sharon a enfin levé le voile sur l’origine du nom qui a fait sourire toute la communauté tech : Nano Banana.

Ce surnom coloré, devenu viral en quelques heures, cache en réalité le vrai nom du modèle : Gemini 2.5 Flash Image.

Comment « Nano Banana » est né à 2 h 30 du matin ?

Tout a commencé lorsqu’une cheffe de produit de Google, Nina, a soumis anonymement le nouveau modèle d’IA à la plateforme LM Arena, un site de benchmark qui permet aux utilisateurs de tester différents modèles linguistiques.

Pour garder l’anonymat, elle devait choisir un nom temporaire. « À 2 h 30 du matin, “Nano Banana” m’est venu à l’esprit », raconte David Sharon.

Quelques heures plus tard, le modèle faisait le tour du Web. Le nom farfelu a tellement séduit les internautes que Google a décidé de l’adopter officiellement pour désigner cette version publique.

De l’humour au branding : Google assume pleinement

Face à cet engouement inattendu, l’équipe a décidé de « jouer le jeu » : Sharon explique que des icônes de bananes ont été intégrées dans l’application Gemini pour indiquer les endroits où le modèle Nano Banana est utilisé. Résultat : les utilisateurs peuvent facilement repérer cette version dans l’app, tout en profitant d’une touche d’humour typiquement Google.

Au-delà du nom, le succès de Nano Banana repose sur ses performances remarquables en génération d’images réalistes.

Sharon souligne que le véritable tournant a été la capacité du modèle à reproduire fidèlement un visage humain familier, plutôt qu’une version « IA distante » : « Le fait que le personnage créé vous ressemble vraiment est une des raisons pour lesquelles il est devenu viral. ».

Cette précision dans les visages a rapidement conquis les utilisateurs, donnant naissance à une vague de tendances créatives à travers le monde.

Des tendances mondiales, du « figurine prompt » aux photos vintage

Sharon cite plusieurs exemples d’usages devenus viraux :

  • Le « figurine prompt » de 90 mots, né en Thaïlande, où les utilisateurs se transforment en figurines de collection.
  • Les montages au style Polaroid, très populaires sur Instagram.
  • La restauration de vieilles photos de famille, rendue possible grâce à la précision du modèle.

Des images marquées pour plus de sécurité

Google met aussi l’accent sur la sécurité et la transparence. Toutes les images générées par Nano Banana comportent : un filigrane visible, et une empreinte invisible SynthID, permettant d’identifier clairement les contenus produits par l’IA.

Pour ceux qui veulent essayer Nano Banana dans l’app Gemini, Sharon recommande de commencer simplement : « Utilisez les modèles intégrés, comme le fameux figurine prompt : téléchargez une photo et voyez-vous transformé ».

Une fois familiarisé, chacun peut expérimenter avec de nouveaux styles, lieux ou époques pour pousser la créativité encore plus loin.

« Nano Banana » est la preuve qu’une idée née par hasard peut devenir un symbole de créativité et d’humanité dans l’univers de l’intelligence artificielle.

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Apple va payer un milliard de dollars par an pour utiliser Gemini dans Siri

Apple va payer un milliard de dollars par an pour utiliser Gemini dans Siri

Apple est sur le point de conclure un accord historique avec Google, estimé à près d’un milliard de dollars par an, pour utiliser une version personnalisée du modèle d’IA Gemini dans le cadre de la refonte complète de Siri, selon un rapport exclusif de Bloomberg.

Cette décision marque un tournant majeur pour Apple, qui mise traditionnellement sur ses propres technologies.

Mais pour combler son retard dans l’IA générative, la firme de Cupertino a choisi de s’appuyer sur la puissance de Gemini — tout en préparant en parallèle ses propres modèles « Apple Intelligence ».

Google + Apple : Une alliance stratégique entre deux rivaux historiques

Après avoir testé les modèles d’OpenAI et d’Anthropic, Apple aurait finalement retenu Google Gemini pour sa polyvalence et sa stabilité. Le partenariat porterait sur un modèle personnalisé à 1,2 billion de paramètres, soit 8x plus que le modèle actuel d’Apple (150 milliards de paramètres).

« C’est l’un des partenariats technologiques les plus importants de ces dernières années », estime Mark Gurman de Bloomberg.

Apple prévoit d’utiliser cette version sur ses serveurs Private Cloud Compute, garantissant que les données personnelles ne serviront pas à entraîner le modèle Google, une exigence centrale de sa politique de confidentialité.

Ce que cela changera pour Siri

Grâce à Gemini, la nouvelle génération de Siri pourra comprendre le contexte et la nuance dans les conversations, générer des résumés intelligents (emails, articles, documents), planifier des tâches et interagir de manière proactive et rechercher sur le Web en formulant des réponses synthétiques, à la manière de ChatGPT ou Perplexity.

Le nouveau Siri devrait être lancé au printemps 2026, à temps pour les célébrations des 50 ans d’Apple, selon India Today.

Un modèle hybride : cloud + traitement local

La refonte repose sur une architecture hybride :

  • Les requêtes simples (messages, rappels, actions rapides) seront traitées localement sur l’iPhone ou le Mac par les modèles Apple.
  • Les tâches complexes (analyse multimodale, génération de texte ou d’images) passeront par les serveurs sécurisés Gemini.

Apple affirme que les données utilisateurs ne quitteront pas l’écosystème Apple, respectant les exigences de la Private Cloud Compute présentées lors de la WWDC 2024.

Un deal à un milliard par an et un enjeu colossal

Ce partenariat d’un milliard de dollars annuels vient s’ajouter au contrat pluriannuel déjà existant entre les deux entreprises, qui fait de Google le moteur de recherche par défaut sur iOS. Les analystes estiment que cette alliance pourrait ajouter plusieurs milliards aux revenus de services d’Apple grâce à une adoption accrue de Siri et d’Apple Intelligence.

Ce rapprochement entre deux géants déjà sous surveillance pourrait attirer l’attention des autorités antitrust, notamment aux États-Unis et en Europe. Aucune des deux entreprises ne prévoit d’annoncer officiellement le partenariat avant le lancement effectif du nouveau Siri, afin d’éviter les critiques prématurées.

Impact global sur le secteur de l’IA

Cette collaboration illustre une nouvelle ère de coopétition : plutôt que de tout développer en interne, Apple préfère collaborer stratégiquement pour accélérer sa transition vers l’intelligence artificielle avancée. Si l’intégration est réussie, Siri pourrait redevenir un acteur majeur du marché des assistants intelligents, rivalisant enfin avec ChatGPT, Gemini Assistant et Alexa.

Apple mise sur une alliance stratégique pour relancer Siri et s’imposer dans la bataille de l’IA. En confiant temporairement les rênes de son assistant à Gemini, la marque prépare une transition prudente, mais ambitieuse vers un futur où l’intelligence artificielle sera au cœur de l’expérience Apple.

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Studio Ghibli et Square Enix demandent à OpenAI de cesser l’entraînement de Sora 2

Studio Ghibli et Square Enix demandent à OpenAI de cesser l'entraînement de Sora 2

Une nouvelle bataille oppose l’industrie culturelle japonaise au géant américain de l’intelligence artificielle, et notamment autour de Sora 2. Un collectif d’éditeurs et de studios japonais, mené par le Studio Ghibli et représenté par la Content Overseas Distribution Association (CODA), a adressé une lettre officielle à OpenAI lui demandant de cesser immédiatement d’utiliser leurs œuvres protégées par le droit d’auteur pour entraîner ses modèles d’IA, notamment le prochain générateur vidéo Sora 2.

Selon TechCrunch, les signataires accusent OpenAI de profiter d’une zone grise juridique dans la législation japonaise sur le droit d’auteur pour exploiter des contenus culturels — animes, jeux vidéo, mangas et films — sans autorisation ni compensation.

Une riposte menée par Studio Ghibli, Bandai Namco et Square Enix contre Sora

La lettre, adressée la semaine dernière, exprime une inquiétude croissante : « Nous demandons à OpenAI de cesser toute utilisation d’œuvres protégées dans ses ensembles de données d’entraînement », peut-on lire dans la déclaration transmise par la CODA.

Le collectif regroupe Studio Ghibli, Bandai Namco, Square Enix, Kadokawa, et d’autres grands acteurs du divertissement japonais. Tous dénoncent l’entraînement massif des IA sur des contenus issus de franchises emblématiques (films d’animation, musiques, designs de jeux) sans consentement préalable.

Cette demande intervient après la controverse liée aux images générées par IA imitant le style de Ghibli, qui avaient enflammé les réseaux sociaux au début de l’année.

Le flou du droit d’auteur japonais face à l’IA

Le conflit trouve sa source dans une réforme de 2018 du droit d’auteur japonais, qui autorise l’utilisation d’œuvres protégées à des fins de recherche et d’apprentissage automatique, à condition que l’usage soit non commercial.

Mais ce texte a ouvert un vide juridique. Les entreprises étrangères comme OpenAI peuvent exploiter ces données sans contrepartie, tandis que les créateurs locaux n’ont aucun recours clair pour empêcher l’usage commercial de leurs œuvres dérivées de cet apprentissage.

Des discussions sur le forum r/COPYRIGHT ont récemment mis en avant ce déséquilibre, jugé « profondément injuste » par les créateurs japonais.

OpenAI accusée d’agir « sans permission, mais avec pardon »

Selon Futurism, la stratégie d’OpenAI est décrite comme « forgiveness over permission » — demander pardon après coup plutôt que d’obtenir le consentement avant. Ce modèle, déjà critiqué aux États-Unis dans les plaintes déposées par des auteurs, musiciens et médias, se heurte ici à un cadre international inédit.

L’expert en propriété intellectuelle Rob Rosenberg souligne que la reproduction du style Ghibli dans les productions IA constitue une preuve tangible d’atteinte au droit moral des artistes, même si la législation japonaise rend les poursuites complexes.

« Ce n’est pas seulement une question de droit d’auteur, mais aussi de respect culturel », insiste-t-il.

Des répercussions qui dépassent le Japon

Cette confrontation illustre un mouvement mondial de résistance face à l’appétit insatiable des IA pour les données culturelles. Des créateurs occidentaux — écrivains, éditeurs, photographes — ont intenté des actions similaires contre OpenAI et d’autres entreprises comme Stability AI ou Midjourney.

Mais, l’initiative de la CODA pourrait devenir un précédent international, forçant les entreprises d’IA à négocier des accords de licence transfrontaliers.

Et maintenant ?

OpenAI n’a pas encore répondu publiquement à la demande du groupe japonais. Cependant, selon TechCrunch, des discussions internes seraient en cours autour d’un système de licences payantes pour les contenus d’origine culturelle. Cette affaire, surnommée par certains analystes le « moment Ghibli » de l’IA, pourrait accélérer la création d’un cadre juridique mondial sur les données d’entraînement.

L’opposition de Studio Ghibli et des géants du jeu japonais à OpenAI symbolise un tournant majeur dans la relation entre création artistique et intelligence artificielle.

Si les modèles d’IA comme Sora 2 continuent à se nourrir de contenus sans encadrement clair, la question de qui possède la créativité risque de redéfinir l’équilibre entre innovation technologique et patrimoine culturel.

Le Japon, berceau de l’animation moderne, pourrait bien devenir le théâtre du premier grand procès mondial sur les droits d’auteur à l’ère de l’IA.

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Amazon envoie une mise en demeure à Perplexity pour son IA « acheteuse » Comet

Amazon envoie une mise en demeure à Perplexity pour son IA « acheteuse » Comet

Le ton monte entre Amazon et la startup d’intelligence artificielle Perplexity AI. En cause : la nouvelle fonctionnalité de l’agent IA « Comet », intégrée au navigateur de Perplexity, capable d’acheter automatiquement des produits sur le Web — y compris sur Amazon — au nom des utilisateurs.

Amazon dit non, Perplexity crie au « harcèlement juridique »

Dans un communiqué publié mardi, Amazon affirme avoir « à plusieurs reprises demandé à Perplexity de cesser » de permettre à son IA d’effectuer des achats sur sa plateforme sans autorisation. L’entreprise évoque désormais une mise en demeure officielle, accusant Comet de « violer ses conditions d’utilisation » et de dégrader l’expérience client.

Perplexity, de son côté, dénonce ce qu’elle qualifie de « menace légale agressive » et accuse Amazon de « faire du chantage commercial ».

« Amazon devrait adorer cela : un moyen plus simple de faire du shopping, plus de transactions, plus de clients satisfaits. Mais, Amazon ne s’intéresse qu’à ses publicités, ses résultats sponsorisés et ses ventes forcées », écrit Perplexity dans son article de blog.

Qu’est-ce que Comet, l’IA « acheteuse » de Perplexity ?

Comet est une IA agentique intégrée au navigateur Perplexity, capable d’exécuter des tâches complexes de manière autonome :

  • rechercher des produits selon des critères précis (prix, avis, disponibilité),
  • comparer des offres entre plusieurs sites,
  • et même finaliser des achats automatiquement à la place de l’utilisateur.

L’idée : créer un assistant d’achat intelligent et impartial, à la différence des recommandations commerciales d’Amazon. « C’est comme si un magasin vous obligeait à engager un personal shopper qui travaille pour le magasin, » explique Jesse Dwyer, porte-parole de Perplexity. « Ce n’est pas un assistant personnel, c’est un vendeur ».

La position d’Amazon : « vous ne contrôlez pas notre expérience client »

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Amazon justifie sa décision en invoquant la protection de la qualité du service et de ses utilisateurs : « Les applications tierces qui achètent des produits pour des clients sur Amazon doivent respecter la décision du fournisseur de service de participer ou non. Comet offre une expérience d’achat et un service client dégradés ».

Derrière ces mots, Amazon veut surtout préserver son contrôle sur la relation client et éviter qu’un agent externe ne détourne les utilisateurs de son propre écosystème — notamment publicitaire.

Contexte : Amazon veut ses propres « agents IA »

Ironiquement, lors d’un récent appel aux investisseurs, le PDG Andy Jassy affirmait qu’Amazon s’attend à « collaborer avec des agents tiers à l’avenir ». Mais, la réalité semble toute autre : Amazon veut visiblement choisir ces partenaires et garder la main sur la manière dont les achats sont effectués sur sa plateforme.

Perplexity y voit une contradiction : « Amazon prétend vouloir coopérer avec les agents IA, mais seulement s’ils travaillent pour eux ».

Enjeu de fond : le contrôle du parcours d’achat

Cette confrontation illustre un problème grandissant dans le commerce en ligne : qui contrôle la décision d’achat quand les IA deviennent intermédiaires Pour Amazon, céder ce contrôle à une IA externe reviendrait à perdre sa capacité à influencer les ventes via la publicité, les promotions et les recommandations internes. Pour Perplexity, c’est une opportunité de redéfinir le shopping en ligne, en le rendant plus neutre, plus transparent et moins manipulé par les intérêts commerciaux des plateformes.

Si Amazon maintient sa position, Perplexity pourrait être forcée de bloquer Amazon dans Comet — ou d’engager un bras de fer juridique autour du droit des IA à interagir librement avec les plateformes commerciales.

Un conflit qui pourrait bien devenir le premier grand « procès de l’achat automatisé » de l’ère de l’intelligence artificielle.

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Microsoft lance MAI-Image-1, son propre modèle de génération d’images

Microsoft lance MAI-Image-1, son propre modèle de génération d'images

Microsoft poursuit son virage vers l’intelligence artificielle propriétaire. Son nouveau modèle de génération d’images, MAI-Image-1, est désormais disponible dans Bing Image Creator et Copilot Audio Expressions, marquant une étape majeure dans la stratégie du géant américain pour réduire sa dépendance à OpenAI.

MAI-Image-1 : Un modèle 100 % Microsoft

Annoncé en octobre, MAI-Image-1 est le premier modèle de création visuelle conçu entièrement par les équipes d’IA internes de Microsoft. Selon Mustafa Suleyman, directeur de Microsoft AI (et cofondateur de DeepMind), le modèle sera déployé prochainement en Europe.

« MAI-Image-1 excelle dans la création d’images de nourriture, de paysages naturels et de scènes artistiques avec des jeux de lumière réalistes », a déclaré Suleyman sur X.

Sur son blog officiel, Microsoft détaille les atouts de MAI-Image-1 :

  • Photoréalisme poussé, notamment dans la gestion de la lumière, des reflets et de la texture.
  • Exécution rapide, permettant une génération plus fluide que les modèles concurrents de taille équivalente.
  • Itération agile, idéale pour les créateurs souhaitant affiner rapidement leurs idées avant de les exporter vers d’autres outils (comme Paint, Designer ou Photoshop).

L’entreprise affirme que MAI-Image-1 rivalise en qualité avec des modèles plus lourds tout en restant plus rapide et plus économe en ressources.

Une IA d’image intégrée à Copilot Audio Expressions

MAI-Image-1 ne se limite pas à Bing. Le modèle génère également des illustrations automatiques pour les histoires audio créées dans Copilot Audio Expressions, une plateforme de narration basée sur la synthèse vocale IA.

Concrètement, lorsque Copilot crée une histoire audio, MAI-Image-1 produit des visuels artistiques synchronisés avec le ton et le thème du récit, offrant ainsi une expérience immersive combinant voix et image.

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Une brique du nouvel écosystème MAI

MAI-Image-1 rejoint la famille des modèles « MAI » (Microsoft AI), aux côtés de :

  • MAI-Voice-1, un modèle vocal de synthèse naturelle,
  • MAI-1-preview, un modèle textuel qui sert de base à certaines fonctions de Copilot.

Cette diversification confirme le pivot de Microsoft vers une IA hybride, combinant ses propres modèles à ceux de partenaires comme OpenAI et Anthropic.

Actuellement, Copilot exploite GPT-5 (OpenAI) comme modèle principal, tout en permettant d’activer Claude (Anthropic) ou les modèles « MAI » pour certaines tâches spécifiques.

Trois modèles disponibles sur Bing Image Creator

Sur la plateforme Bing Image Creator (web et app), les utilisateurs peuvent désormais choisir entre :

Modèle IA

Origine

Spécialité

MAI-Image-1

Microsoft

Vitesse, réalisme, paysages, nature

DALL-E 3

OpenAI

Créations artistiques et conceptuelles

GPT-4o (visuel)

OpenAI

Génération multimodale (texte + image)

Cette intégration illustre la volonté de Microsoft de proposer une expérience créative unifiée, où l’utilisateur choisit le moteur d’IA qui correspond le mieux à son besoin.

Une alternative stratégique à OpenAI

Depuis le lancement de la gamme « MAI », Microsoft amorce un désengagement partiel de sa dépendance technologique vis-à-vis d’OpenAI. Les modèles maison lui offrent une plus grande flexibilité commerciale et réglementaire, notamment face aux exigences de conformité européennes.

Le déploiement de MAI-Image-1 dans l’UE, prévu dans les prochains mois, s’annonce comme le premier test grandeur nature d’une IA générative entièrement signée Microsoft.

Avec MAI-Image-1, Microsoft franchit une nouvelle étape : celle de l’autonomie créative. Plus rapide que DALL-E 3 et plus accessible que les outils professionnels comme Midjourney, le modèle incarne la vision de Suleyman — une IA utile, performante et intégrée dans la productivité quotidienne.

Après les mots et la voix, Microsoft veut maîtriser l’image. MAI-Image-1 n’est qu’un début.

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Sam Altman défend les dépenses de OpenAI : l’IA va transformer l’économie mondiale

Sam Altman défend les dépenses de OpenAI : l'IA va transformer l'économie mondiale

Lors d’une interview conjointe explosive sur le podcast Bg2, Sam Altman (CEO d’OpenAI) et Satya Nadella (CEO de Microsoft) ont pris la parole pour défendre la stratégie financière titanesque de l’entreprise, alors que les critiques se multiplient sur ses dépenses massives en infrastructure IA.

Altman a révélé que le chiffre d’affaires annuel d’OpenAI dépasse déjà les 13 milliards de dollars, tout en affirmant que l’entreprise pourrait atteindre les 100 milliards de dollars de revenus d’ici 2027 — un objectif qu’il décrit comme réaliste compte tenu de l’adoption rapide de ses technologies d’intelligence artificielle.

« Bien plus que 13 milliards » — Altman contre-attaque

Face aux interrogations de Brad Gerstner, fondateur d’Altimeter Capital et animateur du podcast, Altman a rejeté les doutes sur la viabilité du modèle économique d’OpenAI, qu’il a jugés « à courte vue ».

Nos revenus sont bien supérieurs à 13 milliards. Les gens sous-estiment à quel point l’IA va transformer chaque secteur et générer une valeur économique sans précédent.

Cette déclaration intervient alors qu’OpenAI est sous le feu des projecteurs pour ses dépenses d’infrastructure colossales, évaluées à près de 1 400 milliards de dollars sur les prochaines années — une somme consacrée à la construction de data centers géants et à l’achat de centaines de milliers de GPU Nvidia.

Des investissements vertigineux pour soutenir la montée en puissance de l’IA

Selon Altman, ces investissements sont indispensables pour soutenir l’évolution rapide des modèles comme GPT-5 et ses successeurs. L’entreprise vise une capacité de 30 gigawatts de puissance de calcul, un chiffre proprement inédit dans le monde de la technologie.

Ces déploiements reposent sur des partenariats stratégiques avec Nvidia, Oracle, AMD et Microsoft, et sur des projets de centres de données déjà en construction au Texas et aux Émirats arabes unis.

« Il s’agit d’un pari sur le futur. Les infrastructures IA ne sont pas un coût, mais une fondation pour la prochaine révolution industrielle », a déclaré Altman.

Une alliance toujours solide avec Microsoft

Satya Nadella, dont l’entreprise détient une participation majeure dans OpenAI, a souligné que les deux sociétés restent étroitement liées, malgré la fin de l’exclusivité Azure annoncée la semaine précédente. Selon lui, l’intégration d’OpenAI dans les produits Microsoft (Copilot, Azure AI, Office 365) a déjà permis une hausse significative de l’utilisation du cloud.

« Ce que Sam construit est le moteur de la prochaine décennie d’innovation pour Microsoft », a commenté Nadella, avec un ton complice qui a détendu un échange parfois tendu.

Objectif : 100 milliards de dollars de revenus en 2027

Altman a affirmé que OpenAI se prépare à une croissance « abrupte » de ses revenus, portée par les abonnements ChatGPT Plus et Teams, les licences entreprises, de nouveaux produits grand public, et des applications IA dans la santé, les transports et la recherche scientifique.

Il a également évoqué le développement d’outils IA pour les chercheurs et les ingénieurs, destinés à automatiser des découvertes dans des domaines comme la chimie ou les matériaux avancés.

Mais, cette ambition démesurée suscite des doutes : selon Morningstar, les analystes estiment qu’un tel plan d’investissement repose sur des hypothèses de rentabilité encore floues, surtout dans un contexte de coûts énergétiques explosifs et de réglementations à venir sur l’IA générative.

Des inquiétudes sur une « bulle IA »

Certains observateurs comparent cette course à l’infrastructure à une « bulle IA » : Des entreprises dépensent des centaines de milliards dans une technologie prometteuse, mais encore difficile à rentabiliser à grande échelle. Pour Altman, ces critiques manquent de perspective : « Si nous réussissons, ces investissements paraîtront dérisoires dans dix ans. L’IA ne remplacera pas simplement des outils — elle redéfinira l’économie mondiale ».

L’échange sur le podcast Bg2 illustre une réalité : OpenAI n’est plus seulement un laboratoire d’innovation, mais un empire industriel de l’IA. Sam Altman mise tout sur l’effet d’échelle, convaincu que chaque dollar dépensé aujourd’hui créera des milliards demain. Satya Nadella joue le rôle du garant, transformant cette ambition en moteur pour l’écosystème Microsoft.

Mais derrière l’enthousiasme, une question demeure : jusqu’où peut-on pousser l’investissement dans l’IA avant que la rentabilité ne rattrape la réalité ?

En clair, OpenAI et son PDG jouent une partie de poker géante avec l’avenir de l’intelligence artificielle.

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OpenAI signe un accord colossal de 38 milliards de dollars avec Amazon Web Services (AWS)

OpenAI signe un accord colossal de 38 milliards de dollars avec Amazon Web Services (AWS)

OpenAI vient d’officialiser un accord stratégique colossal avec Amazon Web Services (AWS), évalué à 38 milliards de dollars sur sept ans, afin d’accéder à des centaines de milliers de GPU Nvidia et de renforcer ses capacités de calcul pour l’entraînement de ses futurs modèles d’intelligence artificielle.

Cet accord marque une nouvelle étape majeure dans la stratégie d’expansion d’OpenAI, alors que Microsoft — partenaire historique — a récemment assoupli son exclusivité de fournisseur cloud.

Un partenariat massif avec AWS pour soutenir la prochaine génération de modèles

Dans son communiqué, OpenAI annonce que la collaboration avec AWS est effective immédiatement. L’entreprise commencera dès maintenant à utiliser les serveurs d’Amazon pour entraîner ses modèles d’IA, avec un objectif de déploiement complet d’ici fin 2026, et une capacité d’extension prévue jusqu’en 2027 et au-delà.

L’accord prévoit l’accès à :

  • Des centaines de milliers de GPU Nvidia,
  • Des serveurs Amazon EC2 UltraServers conçus pour les charges de travail d’IA,
  • Et à terme, des dizaines de millions de CPU destinées aux agents IA à grande échelle.

« Le partenariat avec AWS renforce le vaste écosystème de calcul qui propulsera cette nouvelle ère et mettra l’IA avancée à la portée de tous », déclare Sam Altman, CEO d’OpenAI.

De son côté, Matt Garman, CEO d’AWS, a salué la collaboration : « Alors qu’OpenAI continue de repousser les limites du possible, l’infrastructure d’excellence d’AWS servira de colonne vertébrale à leurs ambitions en matière d’IA ».

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Une diversification stratégique d’OpenAI après sa restructuration

Cette annonce intervient une semaine après la restructuration du modèle économique d’OpenAI, désormais libérée de l’obligation de passer exclusivement par Microsoft pour ses besoins en calcul.

L’accord avec Amazon permet à OpenAI d’étendre son écosystème cloud, tout en conservant ses engagements massifs envers ses autres partenaires :

  • 250 milliards de dollars d’achats prévus chez Microsoft Azure,
  • 300 milliards de dollars d’accords avec Oracle,
  • Et des partenariats d’infrastructure avec SoftBank, les Émirats arabes unis, Nvidia, AMD et Broadcom.

Ces collaborations visent à constituer un réseau mondial de data centers dédié à l’intelligence artificielle générative et aux charges de travail « agentiques », qui nécessitent des puissances de calcul colossales.

Une course à la puissance qui interroge

Avec ces montants astronomiques, certains analystes commencent à évoquer une « bulle de l’IA » : les investissements se chiffrent désormais en centaines de milliards de dollars, alors que les retours concrets restent encore limités.

Selon plusieurs observateurs, la frénésie d’investissement autour des modèles génératifs et des agents autonomes pourrait s’avérer risquée, surtout si les applications commerciales tardent à se généraliser.

Mais pour OpenAI, cette expansion est stratégique : la société vise à dépenser plus de 1 000 milliards de dollars en infrastructures IA au cours de la prochaine décennie.

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Ce que cela change pour OpenAI et ChatGPT

Grâce à l’accord avec AWS, OpenAI va pouvoir :

  • Accélérer l’entraînement de ses modèles GPT et Sora,
  • Étendre les capacités de ChatGPT, notamment pour la vidéo, la recherche et les agents autonomes,
  • Réduire sa dépendance à un seul fournisseur cloud,
  • Et assurer la montée en puissance de ses futurs modèles d’IA générale (AGI).

Avec ce partenariat de 38 milliards de dollars, OpenAI s’assure un nouvel appui de taille dans la course mondiale à la puissance de calcul IA. Entre Microsoft, Oracle et désormais Amazon, OpenAI tisse une toile d’infrastructures colossale pour soutenir la prochaine génération d’intelligence artificielle.

Ce deal ne marque pas seulement une diversification technologique — il symbolise aussi le début d’une nouvelle ère de rivalité entre géants du cloud autour du futur de l’IA générative.

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Siri enfin intelligent : Google Gemini propulsera la prochaine version de l’assistant

Siri enfin intelligent : Google Gemini propulsera la prochaine version de l'assistant

Plus d’un an après avoir présenté l’iPhone 16 « Made for Apple Intelligence », Apple s’apprêterait enfin à lancer la version « intelligente » de Siri.

Mais, la surprise vient de la technologie utilisée : le nouveau Siri reposera sur les modèles d’intelligence artificielle de Google Gemini, selon un rapport exclusif de Bloomberg.

Le nouveau Siri : propulsé par Google, habillé par Apple

Selon Mark Gurman, Apple aurait conclu un accord avec Google pour intégrer une version personnalisée de Gemini, le grand modèle de langage (LLM) de Google, au cœur de la future Siri. Cette mise à jour devrait arriver avec iOS 26.4 au printemps 2026.

En clair, les utilisateurs verront l’interface et les fonctionnalités d’Apple Intelligence,…mais l’intelligence en coulisse sera signée Google. « Siri ne ressemblera pas à un service Google. Apple utilisera ses propres serveurs et son propre branding », précise Gurman.

Pourquoi Apple a choisi Google (et pas Anthropic) ?

Apple aurait évalué plusieurs partenaires, dont Anthropic (Claude), connu pour ses excellentes performances en IA conversationnelle. Mais, malgré de meilleurs résultats techniques, les conditions financières de Google auraient été plus avantageuses, poussant Apple à signer avec la firme de Mountain View.

Le partenariat reste discret : ni Apple ni Google ne devraient le commenter publiquement.

Une IA « made in Apple » mais hébergée sur ses propres serveurs

Apple veut rassurer ses utilisateurs

  • Les modèles Gemini seront entièrement hébergés sur les serveurs privés d’Apple,
  • Les données personnelles ne quitteront jamais l’infrastructure Apple,
  • L’assistant combinera Gemini dans le cloud et les Foundation Models maison tournant directement sur l’iPhone pour les tâches locales.

C’est un schéma très proche de ce que Samsung a fait avec Galaxy AI, largement alimenté par Gemini, mais sous branding Samsung.

Lancement prévu pour 2026

Si tout se déroule comme prévu, Apple devrait déployer la « nouvelle Siri » avec iOS 26.4, soit environ deux ans après l’annonce de « Apple Intelligence » à la WWDC 2024. Cela arrive donc tard — mais pas trop tard pour Apple, qui espère ainsi rattraper son retard sur Samsung et Google.

Le « Siri 2.0 » utilisera Gemini pour comprendre des requêtes complexes et les reformuler avec contexte, interagir entre apps (ex. : « Résume mes mails et ajoute les dates importantes à mon calendrier »), effectuer des recherches web enrichies via IA, et offrir des réponses plus naturelles et cohérentes.

Apple Intelligence ajoutera aussi des outils d’écriture, de résumé et de génération d’images directement intégrés à iOS et macOS.

Trop tard pour séduire ?

Certains observateurs jugent que Apple arrive trop tard dans la course à l’IA, deux ans après le lancement des premières versions de Gemini et ChatGPT sur smartphones. Mais d’autres pensent que les utilisateurs se moquent de la technologie employée — ils veulent juste une IA fluide, fiable et privée.

Apple ne crée pas encore son propre modèle d’IA « géant » de bout en bout, mais choisit une approche pragmatique : utiliser la technologie de Google, tout en gardant le contrôle total sur l’expérience et la confidentialité. Si cette intégration est réussie, Siri pourrait enfin devenir l’assistant intelligent qu’Apple promet depuis des années — et Apple Intelligence, un véritable concurrent aux IA de Google et Samsung.

En 2026, Siri pourrait enfin mériter son nom d’assistant « intelligent » — avec un petit coup de pouce… de Gemini.

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Perplexity lance un agent IA pour la recherche de brevets

Perplexity lance un agent IA pour la recherche de brevets

La startup d’intelligence artificielle Perplexity vient de dévoiler un nouvel agent de recherche de brevets, conçu pour simplifier un domaine souvent jugé complexe : la recherche et l’analyse de brevets.

Traditionnellement, consulter des brevets nécessite de maîtriser des bases de données spécialisées et d’utiliser des chaînes de mots-clés précises. Désormais, grâce à l’IA de Perplexity, il suffit de poser une question en langage naturel pour obtenir des résultats pertinents accompagnés de résumés générés par IA.

Des requêtes simplifiées grâce à l’IA

Plutôt que de taper des requêtes complexes, les utilisateurs peuvent simplement demander : « Y a-t-il des brevets sur l’apprentissage des langues par IA ? » ou encore « Principaux brevets en informatique quantique depuis 2024 ».

L’agent de recherche Perplexity analyse ensuite les bases de données de brevets et renvoie une liste de résultats pertinents, chaque brevet étant accompagné d’un résumé synthétique pour en comprendre rapidement le contenu.

Des résultats plus intelligents que la simple correspondance de mots-clés

Perplexity précise que son outil va au-delà des correspondances exactes. Par exemple, une recherche pour “fitness trackers” affichera également des brevets relatifs à :

  • “activity bands” (bracelets d’activité),
  • “step-counting watches” (montres podomètres),
  • “health monitoring watches” (montres de suivi de santé).

L’objectif : capturer l’intention de la recherche plutôt que de se limiter à des termes précis.

Recherche élargie à d’autres sources

L’outil ne se limite pas aux brevets : il peut également explorer des articles scientifiques, des dépôts de logiciels publics ou d’autres sources pertinentes pour identifier l’antériorité (prior art) — un point crucial dans le monde des brevets. Cela permet aux chercheurs, ingénieurs ou avocats spécialisés de vérifier si une invention a déjà été décrite ailleurs, ce qui est souvent une étape longue et fastidieuse.

Le Perplexity Patent Research Tool est gratuit pendant sa phase bêta. Les abonnés Pro et Max bénéficient toutefois de quotas d’utilisation plus élevés et de paramètres de configuration avancés. L’outil est disponible directement sur le site de Perplexity : il suffit de saisir une requête comme s’il s’agissait d’une recherche classique.

Pourquoi c’est important ?

La recherche de brevets est un enjeu stratégique majeur pour les entreprises technologiques, les chercheurs et les avocats spécialisés. En rendant cette tâche plus accessible grâce à l’IA, Perplexity démocratise un domaine jusque-là réservé aux experts — et se positionne comme un concurrent direct d’outils professionnels comme Google Patents, Lens.org ou WIPO Search.

Perplexity continue d’élargir son écosystème d’IA avec un outil utile et concret. Son moteur de recherche de brevets intelligent promet de transformer la manière dont les innovateurs explorent le paysage technologique mondial — une avancée qui pourrait accélérer la recherche et le développement dans de nombreux secteurs.

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OpenAI introduit un modèle freemium pour Sora : 10 vidéos pour 4 dollars

OpenAI introduit un modèle freemium pour Sora : 10 vidéos pour 4 dollars

OpenAI vient d’annoncer une évolution majeure pour Sora, sa plateforme de génération de vidéos par intelligence artificielle : les utilisateurs peuvent désormais acheter des crédits supplémentaires pour continuer à créer des vidéos une fois leur quota gratuit épuisé.

Sora: Des crédits payants pour les gros créateurs

Jusqu’ici, Sora offrait un nombre limité de générations gratuites par jour :

  • 100 vidéos par jour pour les utilisateurs du plan Pro,
  • 30 vidéos par jour pour les autres.

Mais, selon Bill Peebles, responsable de l’équipe Sora chez OpenAI, ce modèle est devenu « économiquement insoutenable ». « Les utilisateurs intensifs ne sont clairement pas satisfaits des limites actuelles. Nous allons donc leur permettre d’utiliser autant de ressources qu’ils souhaitent… à condition de payer pour cela ».

Concrètement :

  • 10 générations supplémentaires coûtent 4 dollars, selon la fiche de Sora sur l’App Store d’Apple.
  • Le nombre de crédits nécessaires dépend de la durée, de la résolution et d’autres paramètres de la vidéo.
  • Les crédits expirent au bout de 12 mois et peuvent aussi être utilisés sur d’autres produits OpenAI, comme Codex.

Lorsque vous atteignez votre limite gratuite, une option d’achat apparaît directement dans l’application.

Vers une réduction des quotas gratuits

Peebles a prévenu que ces quotas élevés ne dureront pas éternellement : « Nous devrons réduire les générations gratuites pour accompagner la croissance. En attendant, profitez des limites actuelles, qui sont folles ». OpenAI promet de communiquer de manière transparente lorsque ce changement interviendra, sans donner de calendrier précis.

Cette décision s’inscrit dans une stratégie plus large visant à monétiser Sora et à encourager une nouvelle économie de créateurs IA. Ces dernières semaines, OpenAI a ajouté des outils d’édition comme l’assemblage de clips (« clip stitching »), des classements (« leaderboards ») pour les vidéos populaires, et surtout, la fonctionnalité controversée des « cameos », qui permet de créer des avatars réalistes (parfois basés sur des personnes réelles ou des personnages fictifs).

Peebles indique que la monétisation des créateurs sera testée « bientôt », évoquant une vision dans laquelle : « Les détenteurs de droits pourront facturer l’utilisation de leurs personnages ou de leurs images pour des cameos ».

Une manière de réguler l’usage des deepfakes après les polémiques entourant des vidéos d’avatars de personnages comme Pikachu, SpongeBob ou Martin Luther King Jr. créées sans autorisation.

Rendre Sora économiquement viable

OpenAI cherche à rendre Sora économiquement viable tout en posant les bases d’un écosystème créatif autour de l’IA vidéo. Les crédits payants marquent la première étape vers un modèle freemium, où les utilisateurs réguliers paieront pour plus de flexibilité, tandis que les créateurs pourront monétiser leurs avatars et personnages virtuels.

En d’autres termes : Sora passe d’un laboratoire d’expérimentation à une véritable plateforme économique de création IA, avec ses règles, ses prix… et bientôt, ses revenus partagés.

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ChatGPT se connecte à vos données : la nouvelle fonction « Company Knowledge » est là

ChatGPT se connecte à vos données : la nouvelle fonction « Company Knowledge » est là

OpenAI vient de lancer une nouvelle fonctionnalité de ChatGPT pensée pour les entreprises, les établissements d’enseignement et les grandes organisations : la « company knowledge » (ou connaissance d’entreprise).

Cette mise à jour, alimentée par une version de GPT-5, permet à ChatGPT de se connecter directement à vos outils de travail — tels que Slack, SharePoint, Google Drive ou GitHub — afin de retrouver rapidement des informations internes sans quitter la conversation.

ChatGPT devient un moteur de recherche pour l’entreprise

L’objectif est simple : transformer ChatGPT en un assistant conversationnel capable d’explorer toutes vos données professionnelles pour trouver la réponse la plus pertinente.

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Concrètement, il peut compiler des informations issues de plusieurs sources à la fois, puis fournir une réponse complète avec citations et liens directs vers les fichiers d’origine.

Exemple : avant un appel client, ChatGPT peut générer un brief à partir de vos échanges Slack, d’un document Google Docs contenant les notes de réunion, d’e-mails récents, et même de tickets Intercom liés au compte.

Cette approche s’inscrit dans la tendance des « IA d’entreprise » plus contextuelles, à l’image des « Skills » récemment lancés par Anthropic pour son assistant Claude.

Une recherche contextuelle, simultanée et datée

OpenAI explique que cette version de GPT-5 est capable d’effectuer plusieurs recherches en parallèle, de gérer des questions ambiguës (« Où en sommes-nous sur les objectifs 2026 ? »), et appliquer des filtres temporels pour distinguer les informations les plus récentes.

Le modèle peut aussi « réfléchir pendant qu’il cherche », combinant logique et recherche documentaire pour fournir des réponses plus fiables.

Activation et limites

La fonction « Company Knowledge » doit être activée manuellement au démarrage d’une conversation. Pendant son utilisation, ChatGPT ne peut pas naviguer sur le Web, ni générer d’images ou de graphiques. Il peut néanmoins répondre à certaines requêtes via les applications connectées, mais sans offrir la même profondeur d’analyse ni les citations précises.

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OpenAI indique que la prise en charge de nouvelles fonctionnalités (comme la génération de rapports ou de tableaux interactifs) arrivera dans les prochains mois.

Un pas de plus vers le copilote professionnel

Avec cette évolution, OpenAI renforce clairement la dimension « assistant de travail » de ChatGPT, déjà adoptée par de nombreuses entreprises dans le monde. Grâce à la connexion directe à leurs sources internes, les équipes peuvent interroger leurs données en langage naturel, sans passer par des requêtes complexes ou des recherches manuelles fastidieuses.

Ainsi, ChatGPT devient un véritable moteur de recherche conversationnel pour les entreprises, capable d’agréger en temps réel les connaissances internes, le tout propulsé par GPT-5.

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Gemini vous coupe la parole ? Google teste le mode micro ouvert pour les longues requêtes

Gemini vous coupe la parole ? Google teste le mode micro ouvert pour les longues requêtes

L’assistant Gemini de Google est réputé pour sa précision et sa vaste connaissance du monde — capable de se souvenir d’une simple réplique d’une série télévisée diffusée il y a plus de 50 ans.

Mais, si vous avez déjà posé une question longue à voix haute, vous avez peut-être remarqué un problème : Gemini vous coupe la parole avant la fin de votre phrase.

Gemini : assistant qui manque (encore) de patience

Lorsque vous posez une question orale via l’application Gemini (sur Android ou iOS, ou en remplacement de Google Assistant), le chatbot interprète toute pause comme la fin de votre question. Résultat : si vous marquez un temps d’arrêt pour réfléchir, il s’empresse de répondre — parfois à côté de la plaque.

Bien sûr, vous pouvez taper votre question au clavier pour éviter ce souci, mais cela retire tout l’intérêt de la commande vocale.

Google teste une solution simple : garder le micro ouvert

Selon Android Authority, Google teste actuellement une nouvelle option dans la version 16.42.61 de l’application Google. Celle-ci permettra de maintenir le micro activé aussi longtemps que vous le souhaitez grâce à une pression longue sur l’icône du micro.

Une fois « verrouillé », le micro reste ouvert jusqu’à ce que vous appuyiez sur le bouton « Stop » pour le désactiver.

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Cette amélioration permettra donc de faire des pauses naturelles en parlant, sans risquer d’interrompre votre requête.

À noter : cette fonction ne change rien pour Gemini Live, la version interactive du chatbot pensée pour des conversations continues.

D’autres nouveautés pour Gemini

Parallèlement, Google déploie aussi un nouvel encart de saisie flottant et une interface repensée pour Gemini Live. Et si vous utilisez Gemini à la place de Google Assistant, vous pouvez désormais lui demander de :

  • régler une alarme ou un minuteur,
  • activer/désactiver le Wi-Fi, le Bluetooth ou la lampe torche,
  • modifier le volume,
  • ouvrir des applications ou prendre des captures d’écran.

Ces fonctions passent par l’extension « Utilities » intégrée à Gemini.

Quand cette nouveauté arrivera-t-elle ?

Google n’a pas encore communiqué de date de déploiement officielle, mais le test interne laisse penser qu’elle arrivera bientôt.

L’application Gemini est disponible sur Android (via le Play Store) et sur iPhone (via l’App Store).

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Grok 5 : Elon Musk relance la course vers l’intelligence artificielle générale

Grok 5 : Elon Musk relance la course vers l’intelligence artificielle générale

Et si la prochaine révolution de l’intelligence artificielle rivalisait enfin avec l’intelligence humaine ? Elon Musk a ravivé cette idée fascinante avec une déclaration audacieuse : Grok 5, la future version de son modèle d’IA, pourrait atteindre l’intelligence artificielle générale (AGI).

Souvent considérée comme le « saint Graal » de la recherche en IA, l’AGI désigne un système capable d’accomplir n’importe quelle tâche intellectuelle humaine, avec la même souplesse et la même capacité de raisonnement.

Musk estime aujourd’hui les chances de succès à 10 %, un chiffre faible, mais lourd de conséquences.

Cette prédiction a électrisé le monde de la tech, mêlant enthousiasme et scepticisme : Grok 5 va-t-il vraiment repousser les limites de l’intelligence artificielle ? Ou s’agit-il d’une nouvelle promesse visionnaire… peut-être trop ambitieuse ?

L’ambition d’Elon Musk avec Grok 5

Musk imagine Grok 5 comme un système d’IA capable d’atteindre un niveau intellectuel comparable à celui d’un adulte instruit. Contrairement aux modèles actuels, spécialisés dans des tâches précises, une IA générale saurait s’adapter, raisonner et apprendre dans n’importe quel domaine, sans devoir être réentraînée.

Ce serait un bond monumental pour l’intelligence artificielle : une machine polyvalente, capable de résoudre des problèmes complexes dans une multitude de disciplines.

Mais, comme le reconnaissent de nombreux experts, la route vers l’AGI reste longue et semée d’obstacles.

Grok 4: les fondations d’une révolution

Avant Grok 5, son prédécesseur Grok 4 a déjà posé des bases solides, notamment en se hissant parmi les meilleurs sur le classement ARC AGI2, un benchmark de raisonnement humain.

Ses forces : d’excellentes performances en logique textuelle et en résolution de problèmes.

Ses limites :

  • Mémoire à long terme : incapable de retenir des informations sur la durée.
  • Apprentissage continu : doit être réentraîné pour intégrer de nouvelles données.
  • Raisonnement multimodal : peine à combiner texte, image, son et contexte dans une même analyse.

Des avancées notables, mais encore loin des capacités adaptatives du cerveau humain.

Les défis majeurs de l’AGI

Atteindre l’intelligence générale n’est pas qu’une question de puissance de calcul : c’est une équation à la fois technique, éthique et philosophique.

Les principaux défis sont clairs :

  1. Mémoire à long terme : pour apprendre de ses expériences passées et contextualiser l’avenir.
  2. Apprentissage continu : intégrer de nouvelles connaissances sans repartir de zéro.
  3. Multimodalité : unifier texte, image, son et raisonnement logique.
  4. Sécurité et alignement : garantir que les décisions d’une IA restent compatibles avec les valeurs humaines.

Ces obstacles exigent non seulement des percées technologiques, mais aussi une collaboration interdisciplinaire entre chercheurs, philosophes et régulateurs.

Ce qu’en pensent les experts

Les réactions à la prédiction de Musk sont partagées. Certains, fascinés, y voient une vision réaliste du futur ; d’autres, comme le chercheur Gary Marcus, dénoncent un optimisme excessif et ont même proposé un pari pour tester sa validité.

D’autres figures, telles qu’Andrej Karpathy, saluent les progrès de Grok tout en rappelant que les modèles de langage actuels n’apprennent pas vraiment : ils excellent à raisonner, pas à comprendre. Le consensus : l’AGI n’est pas impossible, mais elle reste hypothétique.

Les avancées nécessaires n’ont pas encore vu le jour, et les prévisions les plus ambitieuses restent très spéculatives.

Un enjeu scientifique… et économique

Derrière la quête de l’AGI se cache une course économique mondiale. Les entreprises investissent des milliards dans la recherche et l’infrastructure, espérant transformer des secteurs entiers — de la santé à la finance.

Mais ces investissements comportent de gros risques :

  • Rentabilité incertaine : les modèles actuels restent coûteux et difficiles à monétiser.
  • Calendrier imprévisible : personne ne sait quand (ou si) l’AGI deviendra réalité.
  • Disruption totale : une IA générale pourrait bouleverser les marchés et redéfinir la notion même de travail.

L’AGI promet des récompenses immenses, mais son horizon demeure flou.

Grok 5: vers un nouveau chapitre

Grok 5 sera une étape cruciale pour mesurer à quel point nous nous rapprochons — ou non — de l’intelligence générale. Même s’il ne l’atteint pas, il pourrait offrir des indices précieux sur la manière d’améliorer mémoire, raisonnement et apprentissage dans les systèmes d’IA.

L’avenir reste incertain : certains chercheurs rêvent de percées rapides, d’autres prônent la prudence..Mais une chose est sûre : la route vers l’AGI façonnera le futur de la technologie autant que celui de la société.

Car au-delà des algorithmes, cette quête n’est pas seulement une aventure scientifique — c’est une réflexion sur ce que signifie être intelligent… et sur ce que cela implique de créer quelque chose qui le soit tout autant.

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Mistral AI Studio : la nouvelle plateforme pour créer et déployer des agents IA sans coder

Mistral AI Studio : la nouvelle plateforme pour créer et déployer des agents IA sans coder

Le champion français de l’intelligence artificielle Mistral AI vient de franchir une nouvelle étape majeure avec le lancement de Mistral AI Studio, une plateforme Web qui permet aux entreprises de concevoir, observer et industrialiser des applications d’IA en quelques minutes.

Ce nouvel environnement succède à « Le Platforme » lancé fin 2023, désormais remplacé par cette version plus complète et plus orientée production.

Mistral AI Studio : Une « AI factory » européenne prête pour l’échelle

L’AI Studio de Mistral se veut une solution clé en main pour les entreprises : un espace unifié où les équipes peuvent créer des agents, tester des modèles, suivre leurs performances et les déployer, sans dépendre d’équipes techniques expertes.

L’objectif ? Réduire le fossé entre prototype et production, tout en garantissant sécurité, observabilité et gouvernance à chaque étape.

La plateforme repose sur trois piliers :

  • Observability: suivi en temps réel du comportement des modèles, tableaux de bord et traçabilité complète des jeux de données et prompts.
  • Agent Runtime: environnement d’exécution robuste, compatible avec les workflows complexes et les intégrations RAG (retrieval-augmented generation).
  • AI Registry : gestion centralisée des modèles, datasets, juges et outils, avec versioning et contrôle d’accès.

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Un catalogue de modèles riche et modulaire

Mistral met à disposition un vaste catalogue de modèles — propriétaires et open source — couvrant le texte, le code, l’audio et l’image.

Parmi eux :

  • Mistral Large / Medium / Small / Tiny (fermés, via API),
  • Open Mistral 7B et Mixtral 8×7B/8×22B (open-weight, Apache 2.0),
  • Pixtral (multimodal texte-image),
  • Voxtral (transcription audio),
  • Codestral (génération de code),
  • et un modèle de modération basé sur Ministral 8B.

Les entreprises peuvent ainsi choisir le bon modèle selon leurs besoins en coût, performance et déploiement (cloud, on-premise ou auto-hébergé).

Un environnement complet pour créer et observer

L’interface de Mistral AI Studio mise sur la simplicité : une barre latérale claire, un Playground central pour tester prompts et agents, et des modules « Create/Observe/Improve ».

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Des outils intégrés viennent enrichir les sessions :

  • Code Interpreter pour exécuter du Python,
  • Image Generation,
  • Web Search,
  • Premium News pour accéder à des sources vérifiées.

L’ensemble peut être combiné via des appels de fonctions pour créer des agents multimodaux capables de coder, chercher en ligne et produire des graphiques — le tout dans une même session.

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Sécurité, conformité et IA responsable

AI Studio intègre des garde-fous nativement, avec modération automatique des contenus (violence, discrimination, PII, etc.) et prompts de réflexion pour l’auto-évaluation éthique des modèles.

Les politiques de sécurité peuvent être personnalisées selon les règles internes des entreprises.

Une alternative européenne crédible

Conçu et hébergé en Europe, Mistral AI Studio cible aussi les organisations souhaitant éviter la dépendance aux géants américains ou chinois tout en bénéficiant d’une infrastructure conforme au RGPD.

L’outil combine ainsi la souveraineté des données et la puissance de production à grande échelle.

Disponibilité

Mistral AI Studio est disponible depuis le 24 octobre 2025 en bêta privée. Les entreprises intéressées peuvent s’inscrire sur le site de Mistral pour tester la plateforme et accéder à la documentation développeur.

Le lancement public est attendu courant 2026.

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OpenAI vise 2028 : l’IA capable de mener des recherches scientifiques sans intervention humaine.

OpenAI vise 2028 : l'IA capable de mener des recherches scientifiques sans intervention humaine.

Lors d’une récente intervention, Sam Altman a présenté la vision la plus audacieuse d’OpenAI à ce jour : créer d’ici 2028 des IA capables de mener des recherches scientifiques de façon autonome.

Dès 2026, les modèles de nouvelle génération devraient fonctionner comme des « stagiaires de recherche », capables d’assister les scientifiques avec un minimum de supervision.

De l’assistance à la recherche autonome

Altman décrit cette étape comme le prélude à une ère de « personal AGI », où l’intelligence artificielle ne se contente plus de répondre à des requêtes, mais participe activement à la créativité et à la réflexion analytique humaine.

Selon TechRadar, cette transformation s’appuie sur une montée en puissance sans précédent des capacités de calcul, soutenue par 1,4 billion de dollars d’investissements dans l’infrastructure.

Les modèles de 2028 devraient ainsi pouvoir gérer seuls des projets d’envergure — découverte de médicaments, modélisation climatique, ou encore avancées en physique fondamentale.

Réorganisation et partenariats stratégiques

Pour atteindre ces objectifs, OpenAI se restructure en public benefit corporation, conciliant innovation et responsabilité sociale. La société prolonge également son partenariat avec Microsoft jusqu’en 2032, et s’allie à PayPal pour intégrer des paiements IA natifs.

Le Chief Scientist Jakub Pachocki insiste : « La sécurité reste la priorité absolue alors que nos modèles gagnent en autonomie. ».

Entre optimisme et prudence

Certains observateurs jugent ces délais ambitieux : l’autonomie complète nécessitera des progrès majeurs en raisonnement, fiabilité et alignement éthique.

Mais pour Altman, l’enjeu est clair : faire de l’IA un véritable partenaire de découverte, capable d’étendre les capacités humaines. « Si nous réussissons à allier puissance et sécurité, nous entrerons dans une ère d’innovation sans précédent », déclaré Sam Altman.

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