Un leak venu de One UI 8.5 révèle un virage stratégique majeur — et franchement, il était temps. Pendant des années, Samsung a cultivé deux visages : celui des Galaxy S « classiques », tout en courbes douces… et celui du Ultra, héritier têtu du défunt Galaxy Note, anguleux, massif, solitaire.
Un flagship qui brillait, certes, mais qui ne ressemblait plus vraiment aux autres membres de la famille.
Et puis, oops. Un morceau de code de One UI 8.5 a tout fait tomber : les rendus internes des Galaxy S26, S26+ et S26 Ultra — noms de code M1, M2 et M3 — ont fuité, révélant une vérité qui vaut bien plus que quelques leaks : Samsung unifie enfin le design de sa gamme.
Exit l’esthétique bancale : l’Ultra rejoint enfin sa propre famille
Jusqu’ici, Samsung a vécu dans une schizophrénie esthétique. Les Galaxy S24 et S24+ ressemblaient à des Galaxy S. Le Galaxy S24 Ultra ressemblait à… un Note qui refuse de mourir. Le nouveau leak met fin à cette ère.
Le Galaxy S26 Ultra adopte un bloc photo vertical, le même design que les Galaxy S26 et S26+, quelques modules supplémentaires judicieusement déportés sur le côté — mais plus aucune rupture stylistique. Ce n’est pas seulement un changement d’apparence.
C’est un repositionnement philosophique : le modèle Ultra cesse d’être un cousin éloigné pour devenir le grand frère. Une vision cohérente, assumée, lisible. Enfin.
Une identité visuelle maîtrisée : Samsung s’inspire des maîtres… mais garde sa propre griffe
Apple et Google l’ont compris depuis longtemps : une marque forte, c’est une silhouette reconnaissable instantanément. Apple a ses plateaux photo massifs mais familiaux, tandis que Google a sa barre allongée, signature Pixel devenue iconique.
Samsung évoluait, elle, dans un entre-deux confus. Chaque année, la gamme Galaxy S ressemblait à un patchwork issu de trois équipes de design qui ne s’étaient jamais parlé.
Le Galaxy S26 change tout : les trois modèles ressemblent enfin à des déclinaisons d’une même idée, plutôt qu’à une réunion de famille recomposée.
Le risque de la « Galaxy A-ification » ?
Les critiques ont dégainé vite : « Si le Ultra ressemble trop à un A55, il perd son prestige ». C’est une inquiétude logique, mais pas forcément fondée. Le prestige ne vient PAS de la forme du module photo. Il vient de la matière (titanium vs plastique), la construction, l’écran LTPO, la luminosité, la puissance brute, et la qualité optique.
Autrement dit : le design unifié ne nivelle pas la gamme — il clarifie la hiérarchie. Ce n’est pas parce que deux voitures ont trois phares qu’elles valent le même prix.
Un choix stratégique, presque thérapeutique
Soyons honnêtes : Samsung traînait encore le fantôme du Galaxy Note, coincé dans son Ultra comme un vieux souvenir impossible à exorciser. Ce Gakaxt S26 marque la fin d’un deuil. Le flagship ne s’accroche plus à un héritage hybride, il s’engage dans une vision claire, moderne, assumée.
Et surtout, il redonne au mot « Galaxy » un sens esthétique homogène.
Pourquoi cette cohérence est essentielle ? Parce que dans un marché saturé, où les smartphones se distinguent plus par leur valeur de marque que par leurs capteurs 0,1 mm plus larges, l’identité visuelle vaut plus que mille fiches techniques. Un utilisateur doit pouvoir reconnaître un Galaxy de loin, sans hésitation, un créateur doit comprendre en un coup d’œil le positionnement du produit, et un vendeur doit pouvoir expliquer la gamme en cinq secondes et non cinquante.
La gamme Galaxy S26, s’il tient ses promesses visuelles, répond à cette nécessité.





