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Test du Xperia 10 IV : le roi de l’autonomie !

Test du Xperia 10 IV : le roi de l'autonomie !

Sony continue à faire ses propres choix dans le marché des smartphones, et dans un monde où vous ne pouvez pas distinguer un smartphone d’un autre, c’est une bonne chose. La gamme Xperia s’est concentrée sur trois modèles au cours des deux dernières années : la série phare 1, la série compacte 5 et la série abordable 10.

Cette ségrégation simple semble fonctionner, puisque l’entreprise tire enfin des bénéfices de son activité mobile, et même si un grand téléphone 21:9 n’est pas forcément la tasse de thé de tout le monde, les récents smartphones Xperia offrent certainement des caractéristiques uniques.

Les séries Xperia 1 et Xperia 5 sont peut-être les porte-étendards de toutes les innovations, mais c’est en fait le marché de milieu de gamme qui génère le plus de ventes et de revenus. Ce n’est pas une coïncidence si le Xperia 10 III occupe généralement une bonne place dans les listings des meilleurs smartphones du marché de milieu de gamme. Aujourd’hui, nous avons la prochaine itération de ce marché avec le Xperia 10 IV, et à première vue, Sony a amélioré presque tous les aspects de son smartphone le plus abordable.

Dans la boîte on retrouve :

  • Xperia 10 IV
  • Guide constructeur
  • Outil d’éjection SIM

Xperia 10 IV : design

Le grand format 21:9, la forme rectangulaire et les angles vifs rappellent des souvenirs d’enfance ! Le Xperia 10 IV suit les traces de son prédécesseur avec des touches de raffinement ici et là. Le smartphone est assez compact pour un 6 pouces (un millimètre plus étroit que le Xperia 10 III), et il ne pèse que 161 g — Sony affirme qu’il est le smartphone 5G le plus léger au monde avec une batterie de 5 000 mAh.

Le châssis en plastique renforcé de fibre de verre est joliment incurvé — il n’y a pas d’arêtes vives — et il est peint en noir mat (selon l’option de couleur) pour compléter le dos en résine polycarbonate. Dans l’ensemble, le smartphone est très élégant et on n’a pas du tout l’impression d’avoir affaire à un modèle abordable.

Néanmoins, la façade est faite d’un verre Gorilla Glass Victus, ce qui renforce la sensation d’un smartphone assez solide, sans aucune flexion lorsque vous appuyez sur la coque arrière. Sony a apparemment fait cela pour gagner du poids et ramener le téléphone aux 161 g cités plus haut.

La prise audio de 3,5 mm est toujours là (sur le haut du châssis), et sous un rabat caoutchouté (résistance à l’eau et à la poussière confirmée par l’indice IP65/68) se trouve un logement pour carte SIM qui comporte également un emplacement pour une carte SD. Il y a des boutons de volume sur le côté droit, qui est un peu plus petit, mais assez facile à cliquer, et le scanner d’empreintes digitales capacitif/bouton d’alimentation se trouve également en dessous.

Le bouton dédié à Google Assistant a disparu (pour le meilleur ou pour le pire, je dirais que c’est une bonne décision). Le système de triple caméra en forme de pilule peut être trouvé dans son traditionnel emplacement à l’arrière.

Et maintenant, il est temps de porter notre attention sur l’écran — il y a de bonnes et de mauvaises nouvelles.

Xperia 10 IV : écran

La bonne nouvelle est que l’écran du Xperia 10 IV est assez lumineux, et la précision des couleurs est également assez décente. Sony revendique 15 % de luminosité en plus par rapport au précédent modèle. Il s’agit d’un écran OLED de 6 pouces qui est tout simplement magnifique à regarder, et à la manière typique de Sony, il n’y a pas de découpe pour la caméra ni d’encoche.

La mauvaise nouvelle est que le taux de rafraîchissement est solidement verrouillé à 60 Hz. Ce n’est peut-être pas un problème, mais de plus en plus de smartphones de milieu de gamme dans la même gamme de prix offrent maintenant des taux de rafraîchissement de 90 Hz (ou même 120 Hz). Cela dit, il n’y a rien à redire à l’affichage, et pour regarder des films et des vidéos, c’est tout simplement génial.

La résolution est la même full HD+ (2520 x 1 080 pixels, soit 479 ppp) que sur le modèle précédent, et cela se traduit par une image nette et vivante. En parlant de vivacité, il y a deux modes de couleurs — original et standard (étrange nomenclature). Le premier rehausse un peu les couleurs tandis que le second offre la reproduction la plus réaliste des couleurs. Vous pouvez également régler la balance des blancs à votre convenance et rendre respectivement l’affichage plus froid ou plus chaud.

Xperia 10 IV : performances

Le Xperia 10 IV est équipé du chipset Snapdragon 695 5G de Qualcomm. Il s’agit d’une légère évolution par rapport au 690 présent dans la précédente génération, et sa technologie de fabrication en 6 nm aide beaucoup à l’efficacité.

La puce à l’intérieur est composée de 2 cœurs Kryo 660 Gold (Cortex-A78) cadencés à 2200 MHz et de 6 cœurs Kryo 660 Silver (Cortex-A55) à 1700 MHz. Cela s’avère être une architecture très intelligente, offrant des performances décentes tout en maintenant l’autonomie de la batterie à des chiffres records.

Il y a 6 Go de RAM couplés à 128 Go de stockage interne, cette dernière étant extensible par l’emplacement pour carte micro SD jusqu’à 1 To. Le GPU est un Adreno 619 — rien d’extraordinaire, mais vous pouvez jouer à presque tous les jeux mobiles, car ils sont optimisés pour fonctionner sur tous les téléphones imaginables.

Qualité audio et haptique

Le Xperia 1 IV est équipé d’un seul haut-parleur frontal, dont la conception et le son sont très analogues à ceux de son prédécesseur. Il n’y a pas de configuration stéréo ici, mais c’est tout à fait compréhensible dans cette gamme de prix (bien que, le haut-parleur est juste là, tout ce que les fabricants doivent faire est de le mettre dans la boucle).

La qualité sonore est décente, mais le volume est un peu faible. D’un autre côté, le haut-parleur frontal est toujours meilleur que le haut-parleur par le bas, donc lorsque vous regardez le smartphone, le son vous parvient directement.

Si vous possédez une paire de bons écouteurs filaires, vous pouvez améliorer votre expérience d’écoute grâce à la prise audio de 3,5 mm. Le smartphone prend également en charge la réalité audio 360 de Sony, et si vous avez les bons écouteurs, vous pourrez également profiter de cette fonctionnalité.

Le retour haptique est médiocre, suffisant pour que vous remarquiez que quelque chose se passe, mais il ne va certainement pas vous bouleverser.

Xperia 10 IV : logiciels

Côté logiciel, les choses sont très claires : lorsque vous configurez le smartphone, vous pouvez choisir d’installer un grand nombre d’applications créées ou approuvées par Sony, mais vous pouvez aussi choisir de ne pas le faire, ce qui est très bien. Cependant, il y a quelques fonctions logicielles qui sont exclusives à Sony.

Le Sony Xperia 10 IV est livré avec Android 12, et — comme d’habitude pour Sony — il n’y a pas beaucoup de tweaks ou de personnalisations en plus de la version stock d’Android. Cela me convient parfaitement, et je pense que ce sera le cas pour la plupart des gens.

Le raccourci « Détection latérale » est toujours présent sous la forme d’une petite bande près du bord de votre écran. Il vous permet de faire diverses choses (ouvrir un menu contextuel, diviser l’écran, etc.) et si vous êtes déjà familiarisé avec lui, vous pouvez l’utiliser à votre avantage.

Le gestionnaire de fenêtres est un autre gadget logiciel qui exploite le grand format 21:9 de l’écran. Vous pouvez le diviser en deux et utiliser ces deux parties de l’écran pour des choses différentes (regarder YouTube tout en discutant, lire un article du BlogNT tout en écrivant un e-mail, etc.).

Xperia 10 IV : caméras

Le Xperia 10 IV possède la même configuration à trois caméras à l’arrière que son prédécesseur. Le système se compose d’un objectif large de 27 mm, d’un objectif ultra-large de 16 mm et d’un téléobjectif de 54 mm. D’un point de vue technique, vous avez une caméra arrière à triple lentille de 12 mégapixels en largeur, 8 mégapixels en téléobjectif et 8 mégapixels en ultra-largeur à l’arrière du smartphone, qui est en fait une correspondance presque exacte avec le module de la caméra arrière de son prédécesseur. Néanmoins, en théorie, ce système offre une grande flexibilité et devrait couvrir la plupart des scénarios de prise de vue.

En ce qui concerne la caméra arrière, il ne fait aucun doute que vous pouvez prendre d’excellents clichés avec cet appareil, comme vous pouvez l’attendre d’un téléphone Sony Xperia. Cependant, les problèmes occasionnels de mise au point ou de correction des couleurs que j’ai rencontrés enlèvent une partie de l’attrait.

En réalité, les photos prises avec le Xperia 10 IV sont presque identiques à son prédécesseur. Le smartphone a tendance à surexposer certaines zones, principalement en raison de la gamme dynamique étroite. La photographie en basse lumière n’est pas particulièrement impressionnante, mais je ne m’attendais pas à des photos éblouissantes en basse lumière avec un appareil à ce prix. Avec l’aide du mode nuit, vous pouvez obtenir quelques images utilisables la nuit et dans l’obscurité, mais il ne faut pas s’y fier.

L’enregistrement vidéo n’est pas génial non plus, et il est limité au 1080p à 60 fps. C’est un peu étrange puisque le Xperia 10 III était capable de faire du 4K à 30 fps, mais cette option est absente sur le Xperia 1 IV. En dehors de cela, la qualité vidéo est encore une fois très analogue à ce que j’ai obtenu du précédent modèle.

À l’avant du smartphone, on trouve un capteur photo large de 8 mégapixels à objectif unique qui est parfaitement capable de prendre des selfies. Cela vous aidera à avoir l’air un peu plus cool et plus beau, et le mode nuit est également présent.

Xperia 10 IV : autonomie

Commençons par la mauvaise nouvelle. Il n’y a pas de chargeur dans la boîte, et pas de câble non plus. Sony prétend qu’en agissant ainsi, elle allège le fardeau de la planète. Il est difficile de critiquer la société, surtout que tous les grands fabricants de smartphones ont pris le train de l’écologie en marche. Vous avez probablement déjà un ou deux chargeurs qui traînent, et si c’est le cas, le Xperia 10 IV peut recevoir du jus avec jusqu’à 30 W de puissance. Il n’y a pas de recharge sans fil à bord.

Passons maintenant aux choses sérieuses ! La capacité de la batterie est passée à 5 000 mAh (contre 4 500 mAh pour la génération précédente). Associée au chipset 6 nm et à l’écran OLED à 60 Hz, elle permet d’atteindre des records d’autonomie.

Le Xperia 10 IV est le champion incontesté en matière de navigation. Dans une pratique quotidienne, vous pourrez tout à fait tirer 2 jours complets d’autonomie avec le Xperia 10 IV, et si vous n’êtes pas un adepte du jeu mobile, vous pouvez même l’étirer davantage.

Xperia 10 IV : verdict

La dernière question et la plus importante de toutes. Devriez-vous acheter le Xperia 10 IV ? Oui, certainement, si vous voulez un solide smartphone avec peut-être la meilleure autonomie de batterie dans cette catégorie de prix, un écran AMOLED de 6 pouces de qualité supérieure et des performances rapides.

Si vous avez absolument besoin d’un taux de rafraîchissement plus rapide sur l’écran de votre smartphone, et que vous visez également la meilleure expérience en matière d’appareil photo, alors vous devriez probablement regarder ailleurs. À vrai dire, le Xperia 10 IV est une belle évolution et un appareil agréable à tenir et à utiliser, mais son prix léloigne un peu du marché qu’il cible.

Vous l’aurez compris, l’une des principales raisons de préférer le Sony Xperia 10 IV à ses concurrents est l’excellente autonomie de la batterie.

Avis sur le produit

Design 8.5
Écran 7.5
Performances 7
Caméras 7.5
Autonomie 9
Logiciel 8.5

Résumé

8 Très bon Le Sony Xperia 10 IV est l'un des smartphones les plus fins et les plus légers à loger une batterie de 5 000 mAh. Mais Sony a sacrifié les taux de rafraîchissement, les vitesses de charge et la qualité de la caméra à cette fin, ce qui nous laisse sur notre faim. Il y a quelques améliorations par rapport au Xperia 10 III et il possède des caractéristiques et des spécifications excellentes.

Tags : SonyXperia 10 IV
Yohann Poiron

The author Yohann Poiron

J’ai fondé le BlogNT en 2010. Autodidacte en matière de développement de sites en PHP, j’ai toujours poussé ma curiosité sur les sujets et les actualités du Web. Je suis actuellement engagé en tant qu’architecte interopérabilité.