fermer
Périphériques

Le CyberDog de Xiaomi est un chiot robot open source étonnamment abordable

Le CyberDog de Xiaomi est un chiot robot open source étonnamment abordable

Xiaomi se lance dans le commerce des robots, avec le nouveau Xiaomi CyberDog révélé pour s’attaquer à Boston Dynamics, mais à un prix beaucoup plus abordable. Annoncé hier, en même temps que le smartphone Xiaomi Mi MIX 4, le CyberDog sera vendu au prix de 9 999 RMB, soit l’équivalent de moins de 1 320 euros — quant un le chien-robot Spot de Boston Dynamics coûte environ 70 000 dollars. Ce dernier a été utilisé pour surveiller des mines dangereuses ou d’aider les médecins à se connecter à distance avec leurs patients. Il a également été testé par les forces de l’ordre et l’armée, mais pas en tant qu’arme.

L’objectif que Xiaomi envisage pour le CyberDog n’est pas clair. Dans un communiqué de presse, l’entreprise a insisté sur la nature open source de la conception de la machine et sur le fait qu’elle ne distribuerait initialement que 1 000 unités pour les « fans de Xiaomi, les ingénieurs et les amateurs de robotique ». L’entreprise dit espérer que ces premiers utilisateurs « propulseront le développement et le potentiel des robots quadrupèdes » et fixe le prix du robot pour la vente.

Vous l’aurez compris. La différence entre le robot de la firme chinoise et de Boston Dynamics c’est que Xiaomi compte sur les propriétaires du CyberDog pour faire le gros du travail en matière de programmation. Le logiciel est open source et Xiaomi met en place sa propre communauté de développeurs en robotique qui pourront partager les modules d’activité et d’autres composants qu’ils développent. Le logiciel fonctionne sur un chipset NVIDIA Jetson Xavier NX, qui, selon Xiaomi, possède une puissance de calcul de 21 TOPS grâce à ses 384 cœurs CUDA, 48 cœurs Tensor et deux moteurs d’accélération deep learning, associés à un disque dur SSD de 128 Go « de qualité quasi industrielle ».

Le CyberDog lui-même est, sans surprise, modelé sur un animal quadrupède. À l’avant, on trouve une caméra de profondeur Intel RealSense D450, à laquelle Xiaomi a ajouté diverses caméras et d’autres capteurs analogues à ceux utilisés dans les smartphones. Il s’agit notamment de lentilles fisheye binoculaires ultra-larges, de capteurs ultrasoniques, de GPS et de capteurs tactiles, ainsi que d’un réseau de 6 microphones.

En ce qui concerne le mouvement, Xiaomi a apparemment développé ses propres servomoteurs. Ils ont un couple maximal de 32 Nm et peuvent tourner jusqu’à 220 tr/min, ce qui signifie que le CyberDog peut se déplacer à une vitesse de 3,2 m/s. Il peut également effectuer des mouvements complexes, comme des sauts périlleux arrière. Il est capable de transporter une charge utile de 3 kg.

Seulement 1 000 unités pour commencer

Xiaomi a développé des modules d’action pour le suivi autonome d’objets, le SLAM, l’évitement d’obstacles et la navigation à l’échelle centimétrique. Le CyberDog est capable d’analyser son environnement en temps réel, promet la société, ainsi que de générer des cartes de navigation et de tracer un parcours jusqu’à sa destination, en évitant les obstacles en chemin. Grâce à la reconnaissance faciale, il peut repérer et suivre un propriétaire, le suivre dans les pièces tout en contournant les obstacles potentiels.

En plus de la télécommande fournie et de l’application CyberDog de Xiaomi pour smartphone, l’assistant vocal est intégré pour un contrôle mains libres. Xiaomi laisse également la voie ouverte à l’ajout d’autres capteurs ou périphériques. Il y a trois ports USB Type-C et un port HDMI qui peuvent être utilisés pour personnaliser son matériel. La société suggère que des capteurs LiDAR, des caméras panoramiques et des lumières de recherche pourraient tous être ajoutés au robot.

Pour commencer, Xiaomi indique qu’elle va commercialiser 1 000 unités CyberDog. Pour l’instant, il n’y a aucune information sur la disponibilité en dehors de la Chine, malheureusement.

Tags : CyberDogXiaomi
Yohann Poiron

The author Yohann Poiron

J’ai fondé le BlogNT en 2010. Autodidacte en matière de développement de sites en PHP, j’ai toujours poussé ma curiosité sur les sujets et les actualités du Web. Je suis actuellement engagé en tant qu’architecte interopérabilité.