fermer
Tests

Prise en main du Google Pixel 2 XL : un impressionnant smartphone

Le Pixel 2 XL donne l’impression d’être l’un des modèles les plus excitants du marché, et bien qu’il existe un Pixel 2, le modèle « XL » s’avère être un flagship qui peut légitimement concurrencer l’iPhone X mais éventuellement le tout nouveau Galaxy S9 sur certains aspects, notamment grâce à la résolution de son écran, mais aussi son imposante batterie et une conception moderne quasiment sans bords.

Lors du récent MWC 2018 j’ai pu prendre en main le Pixel 2 XL, et voici mes impressions sur un smartphone qui malheureusement ne se retrouvera pas sur le marché français. Il faudra donc le faire venir outre Atlantique.

Pixel 2 XL : conception et écran

Bien que le Pixel 2 ne soit pas si différent du design original du Pixel, le Pixel 2 XL a suivi les derniers flagships d’Apple et de Samsung avec ses bords d’écran amincis qui poussent le panneau de l’écran sur les bords du smartphone.

Google a également augmenté la taille de l’écran, passant ce dernier de 5,5 pouces à 6 pouces. Et tandis que le Pixel 2 conserve une basse résolution full HD, le Pixel 2 XL va quant à lui se vanter d’une résolution Quad HD avec un ratio 18:9. Comme on peut s’y attendre, l’écran pOLED s’est avéré assez brillant et assez précis, bien qu’il ne soit pas aussi percutant que l’écran du Galaxy S9.

L’arrière du smartphone n’a pas autant changé. Google a conservé le panneau de verre en haut du smartphone qui loge la caméra, avec un châssis en aluminium mat et le schéma de couleurs bicolores. Malheureusement, vous trouverez toujours le capteur d’empreintes digitales circulaire à l’arrière du smartphone, qui n’est pas facile à atteindre avec l’utilisation du smartphone à une seule main.

Des bords sensibles à la pression

Par ailleurs, vous trouverez les boutons de volume et d’alimentation/verrouillage sur le côté gauche de l’appareil, et le port de charge USB-C sur la tranche inférieure. Malheureusement comme Apple, Google a décidé de laisser tomber la prise casque de 3,5 mm, ce qui signifie que vous devrez investir dans un dongle ou des écouteurs sans fil.

Le Pixel 2 XL de Google, avec le Pixel 2, offre également la fonctionnalité « Active Edge », qui est étrangement analogue à la technologie Edge Sense que l’on trouve sur le HTC U11. La fonctionnalité vous permet de serrer les bords du smartphone pour lancer Google Assistant, et même si cela nécessite un peu de force, cela fonctionne plutôt bien. Bien évidemment, cela reste une caractéristique « gadget ».

Les deux nouveaux pixels de Google sont également résistants à l’eau et à la poussière comme en atteste la certification IP67, ce qui leur permet d’être utilisés sous la pluie par exemple.

Pixel 2 XL : performance et interface

Sous le capot du Pixel 2 XL, vous trouverez un processeur Snapdragon 835 de Qualcomm — cette année Qualcomm a lancé son Snapdragon 845 qui arrive notamment sur le Galaxy S9, associé à 4 Go de mémoire vive (RAM). Selon la rumeur, le smartphone devait à l’origine être livré avec une puce Snapdragon 836 plus puissante, mais celle-ci n’était apparemment pas prête à temps.

Bien que ce soit un processeur phare de l’année dernière, je n’ai rien à dire en matière de performance. En effet, le Pixel 2 XL répond parfaitement à tous vos besoins, même les tâches les plus gourmandes.

Une version Android « stock »

Cette performance accrue est probablement aidée par la partie logicielle. On retrouve évidemment Android Oreo, le dernier système d’exploitation mobile de la firme. Et le gros avantage est de retrouver une version « stock », c’est-à-dire sans surcouche supplémentaire venant ralentir les performances du périphérique. En outre, Google a ajouté quelques-unes de ses caractéristiques, comme son attendue fonctionnalité Lens, qui utilise Google Assistant pour détecter ce qui se passe dans le monde réel et fournir des résultats de recherche pertinents.

Par ailleurs, vous aurez 64 Go ou 128 Go de stockage interne. Et, il faudra judicieusement faire votre choix, car il n’y a pas de port pour une carte micro SD. Il y a aussi une batterie d’une capacité de 3 520 mAh, ainsi qu’un support pour la charge rapide. Cependant, il n’y a pas de support de charge sans fil.

Pixel 2 XL : caméra

Google vante les caméras sur le Pixel 2 XL comme « le meilleur sur n’importe quel smartphone pour le moment » – déclaration faite en 2017. D’ailleurs, avant le Galaxy S9 soit lancé, DxOMark confirmait les dires de Google en lui attribuant la meilleure note de 98 points.

Le Pixel 2 XL est équipé d’un capteur de 12 mégapixels, tout comme son prédécesseur. Cependant, la nouvelle caméra a une stabilisation d’image optique, qui était absente dans les caractéristiques du premier opus. L’autre amélioration est l’ouverture plus large, f/1.8 par rapport à l’ouverture f/2.0, qui laisse passer davantage de lumière dans les clichés. D’autre part, la taille du capteur a diminué de 1./2,3″ à 1/2 .6″. Et, je dois avouer que le résultat est bluffant, malgré les conditions d’éclairage du salon.

On retrouve une caméra de 8 mégapixels en façade, avec un mode portrait que les amoureux de selfies vont apprécier. En effet, Google a ajouté un mode portrait qui ne nécessite pas de second capteur, et qui fonctionne en façade.

Les Google Pixel 2 XL et Pixel 2 utilisent tous les deux le même algorithme matériel et logiciel. Donc, quel que soit l’appareil que vous utilisez, vous obtiendrez la même qualité d’image.

Pixel 2 XL : rapide verdict

Il est difficile de critiquer le Pixel 2 XL sur le papier. Il dispose d’un écran pOLED de 6 pouces avec des bords à peine visibles, des composants internes comme le Snapdragon 835 qui était la puce phare de 2017 et, selon Google, la meilleure caméra de smartphone sur le marché.

Cependant, certains seront sans aucun doute contrariés par la décision de Google de se débarrasser de la prise casque de 3,5 mm, tandis que d’autres se moqueront du prix de 849 dollars pour la version 64 Go et 949 dollars pour la version 128 Go.

Tags : GoogleMWC 2018Pixel 2Pixel 2 XL
Yohann Poiron

The author Yohann Poiron

J’ai fondé le BlogNT en 2010. Autodidacte en matière de développement de sites en PHP, j’ai toujours poussé ma curiosité sur les sujets et les actualités du Web. Je suis actuellement engagé en tant qu’architecte interopérabilité.