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Facebook teste les moyens de combattre de fausses informations

Facebook commence enfin à agir sur sa problématique de fausses informations, et annonce un certain nombre de fonctionnalités qu’elle teste actuellement pour lutter contre la propagation de la désinformation. Le réseau social commence par cibler les « pires » messages qui sont manifestement faux, écrit Adam Mosseri, le vice-président qui supervise Facebook News Feed (fil d’actualité), dans un article sur son blog.

Peut-être que la caractéristique la plus importante que la firme teste est la dénonciation par des vérificateurs tiers qui sont capables d’analyser la véracité d’un article. Facebook va envoyer des histoires suspectes à une organisation partenaire. Si celle-ci décide que le contenu est faux, la publication sera taguée comme « contestés par des vérificateurs indépendants ». Un lien vers un article expliquant pourquoi la publication est sous surveillance sera également inclus.

Bien que les utilisateurs puissent toujours partager des histoires controversées, celles-ci peuvent être poussées plus bas dans le fil d’actualité. De plus, et pour vous alerter, un avertissement apparaîtra lorsque les utilisateurs partagent la publication. De plus, les publications signalées comme de fausses informations ne pourront pas être sponsorisées et transformées en publicités, précise Mosseri.

Quiconque pourra dénoncer une fausse information sur Facebook à l’avenir

Un contrôleur par des tiers, mais aussi les utilisateurs

Facebook se tourne également vers les utilisateurs, et teste un moyen pour la communauté de taguer une publication qu’ils pensent être comme une fausse information. Après avoir cliqué dans le coin supérieur droit d’une publication, certains utilisateurs verront l’option pour sélectionner « It’s a fake news story » (« C’est une fausse information ») comme raison de signalement.

Et, le géant social ne s’arrête pas là. Facebook recherche à intégrer des signaux qu’une information est fausse dans la façon dont elle classe des articles. À titre d’exemple, après une lecture, si celui-ci n’est pas partagé par le lecteur, c’est une indication qu’il l’a trouvé erroné.

Une publication taguée comme une fausse information sera visible

Enfin, Facebook va frapper les spammeurs où ça fait mal : leur porte-monnaie. Facebook va se débarrasser de la capacité d’usurper des domaines.

Même si ces caractéristiques font partie d’un petit test pour l’instant, c’est un changement de cap pour Facebook, qui a été accusé de garder la tête basse dans son rôle en tant que source (et souvent, la source) d’information. Bien qu’elle ne veuille pas devenir l’arbitre de la vérité, comme Mosseri le décrit, Facebook reconnait au moins que, avec plus d’un milliard de personnes sur son service, elle doit prendre plus au sérieux les fausses informations.

Selon ce qu’elle retire de ces essais, Facebook publiera plus largement de nouvelles fonctionnalités sur la lutte contre la fausse information.

Tags : Facebook
Yohann Poiron

The author Yohann Poiron

J’ai fondé le BlogNT en 2010. Autodidacte en matière de développement de sites en PHP, j’ai toujours poussé ma curiosité sur les sujets et les actualités du Web. Je suis actuellement engagé en tant qu’architecte interopérabilité.