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L’Europe pourrait bientôt introduire des usines virtuelles pour une nouvelle révolution industrielle

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L'Europe pourrait bientôt introduire des usines virtuelles pour une nouvelle révolution industrielle

L’Europe est sur le point d’introduire des usines virtuelles pour stimuler la prochaine révolution industrielle. Dans le but de renforcer la compétitivité sur les marchés mondiaux, un projet de recherche financé par l’UE explore l’utilisation de « jumeaux numériques » pour créer des usines virtuelles qui rationalisent les processus de production.

En tirant parti de technologies telles que l’informatique dans le cloud, l’intelligence artificielle, la robotique et la blockchain, les fabricants peuvent développer des modèles de processus de fabrication entiers et identifier les domaines à améliorer.

Les jumeaux numériques sont des représentations virtuelles d’objets, de processus ou de systèmes physiques. Ils sont créés à l’aide de données en temps réel provenant de capteurs, de dispositifs de l’Internet des Objets (IoT) et d’autres sources afin de capturer le comportement, les caractéristiques et les performances de leurs homologues du monde réel.

Essentiellement, un jumeau numérique est une réplique numérique qui reflète l’entité physique dans un environnement virtuel.

« Plug and Produce »

Selon un rapport de Horizon: The EU Research & Innovation Magazine, l’initiative DIMOFAC, qui se déroule jusqu’en mars 2024, est avant-gardiste de cet effort. Le projet a mis au point le système « Plug and Produce », qui facilite la reconfiguration des lignes de production en reliant des machines réelles à leurs équivalents numériques.

Les fabricants peuvent simuler virtuellement de nouvelles installations, en identifiant et en résolvant les problèmes éventuels avant de les mettre en œuvre dans les usines physiques. Cette approche vise à réduire les délais de reconfiguration et à améliorer l’agilité de la production.

DIMOFAC testera le système « Plug and Produce » dans cinq installations de production en Europe. Il s’agit notamment de la production de rasoirs électriques aux Pays-Bas, de composants aérospatiaux en Irlande et d’écrans interactifs en Suisse.

Les résultats de la phase de test devraient être disponibles au premier trimestre 2024.

Projet FIRST

Le projet FIRST, financé par l’UE, s’est concentré sur l’avancement du concept d’usine numérique afin d’améliorer l’efficacité sur plusieurs sites de production. En développant de nouvelles conceptions et de nouveaux processus, FIRST visait à promouvoir la collaboration entre les différents sites de production.

Grâce à l’utilisation de réseaux de technologies de l’information, de la blockchain et de modèles virtuels, les entreprises pourraient coordonner la fabrication et les ventes à l’échelle mondiale, ce qui se traduirait par des processus plus rationalisés et plus respectueux de l’environnement.

Les technologies d’usine virtuelle offrent aux fabricants la flexibilité d’adopter des composants et des processus spécifiques sans devoir procéder à une refonte complète du système.

Cette possibilité est particulièrement avantageuse pour les petites et moyennes entreprises du secteur manufacturier européen, car elle leur permet d’améliorer leurs processus et de réduire les coûts liés à l’entretien des machines.

Le potentiel des usines virtuelles a incité le consortium FIRST à rechercher activement des financements supplémentaires pour faire progresser ces technologies. Alors que le secteur manufacturier européen est confronté à la concurrence mondiale et à l’évolution des réglementations environnementales, les usines virtuelles promettent de révolutionner l’industrie et de stimuler la croissance dans la région.

Tags : DIMOFACeuropeFIRSTUE
Yohann Poiron

The author Yohann Poiron

J’ai fondé le BlogNT en 2010. Autodidacte en matière de développement de sites en PHP, j’ai toujours poussé ma curiosité sur les sujets et les actualités du Web. Je suis actuellement engagé en tant qu’architecte interopérabilité.