fermer
DéveloppementDéveloppement Web

Le W3C publie les spécifications de l’API Push

Windows 11 : Reprogrammez la touche Copilot selon vos envies

Vous le rêviez, le W3C l’a fait ! Bon faut pas trop s’emballer non plus… Avoir des alertes et notifications en temps réel est une fonctionnalité puissante qui avec l’aide des applications Web de plus en plus sophistiquées, pourront apporter une grande différence dans l’expérience utilisateur ! Malheureusement, il n’y a pas un moyen standard pour coder facilement ces notifications entre plusieurs plateformes, et il y a très peu de soutien de la part des applications Web qui cherchent à envoyer des notifications aux utilisateurs. Il a été l’un des avantages que les applications de bureau ont eu sur le Web. Cela pourrait bientôt changer…

En effet, hier soir j’ai eu la surprise de lire que le groupe de travail Web Applications du W3C avait publié le premier brouillon de l’API Push. Déjà, si vous l’ignorez, sachez que le W3C, abréviation de World Wide Web Consortium, est simplement un organisme de normalisation à but non-lucratif chargé de promouvoir la compatibilité des technologies du World Wide Web telles que l’HTML, le XHTML, le XML, le CSS, etc…

Ensuite, j’ai mentionné l’API Push, autrement dit une API qui permettra de facilement intégrer des notifications Push au sein des applications Web, telles que vous pouvez l’avoir au quotidien sur votre iPhone par exemple.

La nouvelle spécification, rédigée par Bryan Sullivan d’AT&T et Eduardo Fullea de Telefonica, est donc une « API Push » que vous pouvez utiliser dans une application Web pour retourner les données des applications créées sur un serveur.
L’API définit la façon dont un serveur d’application peut envoyer des données à des applications Web côté client. Les données cryptées sont alors envoyées sous la forme d’application « Messages Push » et seront livrées à des applications côté client donc, par des « Services Push ».

Autrement dit, si l’on reprend la cinétique définie ci-dessus et la description du W3C, les messages pourraient être envoyés même si l’application Web n’est pas active dans la fenêtre du navigateur. Comme le souligne Developpez.com, « au cas où plusieurs Webapps seraient en cours d’exécution ou plusieurs instances d’une même Webapp sont actives, le message Push sera envoyé uniquement à la Webapp ou l’instance ayant fait la demande ».

De plus, vous pourriez utiliser des scripts pour définir la façon dont l’interaction doit avoir lieu. La méthode d’une application Web qui permet d’interagir serait soit choisie par le navigateur, ou par l’utilisateur. L’utilisateur pourra en effet choisir de recevoir des données en sélectionnant lui-même le fournisseur de services « Push Web Intent ».

Dans la plupart des cas où les données sont envoyées depuis un des serveurs d’applications, tels que les messages Push qui sont envoyés à un serveur Push, la transmission se fera via une interface RESTful. Le serveur Push remet ensuite le message à l’agent utilisateur associé à l’application Web. Enfin, ce dernier se chargera de réémettre le message Push à l’application Web.

Dernier point et pas des moindres de la spécifique, l’API précise qu’une application Web peut de son gré demander à l’utilisateur l’autorisation de recevoir des messages Push !

Comme il s’agit d’un premier document de spécification que ce projet de travail public, le W3C sollicite des commentaires ! Espérons que l’API devienne une norme dans un futur proche…

C’est vraiment un projet à surveiller, et ce groupe de travail pourrait être un élément clé dans la construction d’une fondation pour les interfaces en temps réel dans le futur…

Qu’en pensez-vous ? Avez-vous déjà l’imagination du siècle ?

Tags : APIw3c
Yohann Poiron

The author Yohann Poiron

J’ai fondé le BlogNT en 2010. Autodidacte en matière de développement de sites en PHP, j’ai toujours poussé ma curiosité sur les sujets et les actualités du Web. Je suis actuellement engagé en tant qu’architecte interopérabilité.