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Inutile, design et intelligent : Découvrez « La machine », l’objet connecté qui ne sert à rien

Inutile, design et intelligent : Découvrez « La machine », l'objet connecté qui ne sert à rien
Inutile, design et intelligent : Découvrez « La machine », l'objet connecté qui ne sert à rien

Dans un monde saturé d’objets connectés qui prétendent tous être indispensables, une création française débarque pour bousculer les codes. Baptisée simplement « La machine », elle revendique haut et fort son inutilité.

Inspirée de l’invention culte de Marvin Minsky — le pionnier de l’IA qui imagina en 1952 une « machine ultime » dont la seule fonction était… de s’éteindre elle-même — cette réinterprétation contemporaine propose une réflexion poétique et radicale sur notre rapport à la technologie.

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La machine : Une série collector limitée

Disponible en précommande dès aujourd’hui, La machine s’ouvre au public dans une édition limitée à 2 500 exemplaires signés et numérotés. Les livraisons sont prévues pour février 2026, avec une annulation possible jusqu’à 30 jours avant l’expédition.

Le prix de lancement est de 79 € en précommande exclusive.

La machine naît de l’imagination d’Olivier Mével, créateur du Nabaztag — le premier objet connecté grand public — et fondateur de Multiplié. Autour de lui :

  • Alexis Malbert (Tapetronic), artiste sonore et bidouilleur de bruitages expérimentaux.
  • Elium Studio, agence de design mondialement primée (plus de 40 CES Awards).
  • Paul Guyot, ex-CTO de Violet et docteur en intelligence artificielle, qui signe le logiciel en Erlang, clin d’œil à Minsky.
  • Pascale Moise, conceptrice et développeuse multi-supports, et Benjamin Rossignol, directeur artistique, complètent ce collectif unique.

Un design radical et une fabrication responsable

Avec ses formes géométriques et couleurs éclatantes inspirées du designer Ettore Sottsass, La machine se situe entre objet design et artefact technologique.

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Il s’agit d’une fabrication 100 % française, en plastique recyclé, et dont la conception est open source (mécanique, électronique, logiciel). Elle est compatible Arduino, et elle peut être reprogrammée, personnalisée, détournée.

À chaque activation, La machine invente un rituel unique : mouvements chorégraphiés, sons créés à partir d’objets réels, comportements imprévus. Elle peut même rappeler doucement sa présence après un long silence (mais jamais la nuit). Et parfois, elle feint de tomber en panne, avant de ressusciter avec malice.

Loin des plateformes addictives et des objets qui traquent nos données, La machine n’envoie pas de notifications, ne collecte rien, ne cherche pas à maximiser votre « engagement ». Elle existe uniquement pour provoquer un moment de surprise et d’émerveillement, renouant avec l’esprit ludique des pionniers du numérique.

À une époque où tout doit avoir un usage, un ROI, un « use case », La machine oppose une rébellion joyeuse. En refusant d’être utile, elle rappelle que l’inutile, le gratuit et l’absurde sont devenus de véritables espaces de liberté.

Tags : La Machine
Yohann Poiron

The author Yohann Poiron

J’ai fondé le BlogNT en 2010. Autodidacte en matière de développement de sites en PHP, j’ai toujours poussé ma curiosité sur les sujets et les actualités du Web. Je suis actuellement engagé en tant qu’architecte interopérabilité.