Dans un contexte de forte concurrence dans le secteur de l’intelligence artificielle, OpenAI vient de franchir un nouveau cap impressionnant avec ChatGPT.
Le célèbre chatbot s’apprête à dépasser les 700 millions d’utilisateurs actifs par semaine, un chiffre qui illustre son ascension fulgurante… et son rôle grandissant dans les usages professionnels comme personnels.
Annoncée par Nick Turley, vice-président et responsable de l’application ChatGPT, cette progression représente une multiplication par quatre de l’audience par rapport à l’année précédente. Un indicateur fort, alors que les grandes entreprises comme Google (Gemini) ou Meta intensifient elles aussi leurs efforts pour s’imposer dans l’IA générative.

ChatGPT : Une croissance dopée par l’innovation continue
L’adoption rapide de ChatGPT repose sur des fonctionnalités de plus en plus utiles et intégrées dans le quotidien des utilisateurs. OpenAI a récemment introduit la mémoire personnalisée, permettant à l’IA de se souvenir des conversations passées pour adapter ses réponses.
En parallèle, des intégrations avec Dropbox, GitHub, Slack ou encore Gmail offrent des ponts concrets avec les outils professionnels.
ChatGPT approche désormais les 800 millions d’utilisateurs mensuels, contre 200 millions fin 2024. Les utilisateurs passent en moyenne 16 minutes par jour sur l’application, et l’utilisent plus de 12 jours par mois — juste derrière des géants comme Google et X (anciennement Twitter).
Un engouement massif côté entreprise
Le succès de ChatGPT ne se limite pas aux particuliers. Plus de 5 millions d’entreprises ont désormais souscrit à l’une des offres payantes (Team, Pro, Enterprise, Edu), contre 3 millions en juin dernier. Cela inclut des usages dans le développement, le support client, le marketing ou encore l’éducation.
La montée en puissance de cette adoption a permis à OpenAI de franchir un autre seuil : 13 milliards de dollars de revenus annuels récurrents, soutenus par une levée de fonds record de 8,3 milliards de dollars auprès de firmes comme Andreessen Horowitz ou Sequoia Capital.
Des fonctions « agentiques » pour automatiser les tâches complexes
Ce qui distingue ChatGPT en 2025, c’est sa capacité à agir de manière autonome dans des tâches complexes, grâce à l’intégration de fonctionnalités dites agentiques. Ces agents intelligents permettent à l’IA de gérer de multiples étapes, comme de la recherche, du tri de fichiers, ou de la génération de rapports, sans intervention humaine directe.
L’objectif ? Passer d’un chatbot conversationnel à un assistant proactif, intégré dans les workflows d’entreprise. Des connecteurs comme celui avec GitHub (pour le travail collaboratif en code) ou Dropbox (recherche dans les fichiers) en sont les premiers exemples concrets.
Une réponse à la concurrence… et un pari sur l’utilité
Face à Gemini (Google) ou Claude (Anthropic), OpenAI mise moins sur la nouveauté que sur l’efficacité. La stratégie consiste à intégrer l’IA dans les outils réels utilisés au quotidien, tout en maintenant la maîtrise de la confidentialité et de la performance. Cette approche a séduit les investisseurs, qui valorisent désormais OpenAI à plus de 300 milliards de dollars.
À l’horizon 2026, certains analystes estiment que ChatGPT pourrait atteindre 1 milliard d’utilisateurs mensuels, si la trajectoire actuelle se poursuit.
Un impact global sur les usages de l’IA
L’arrivée d’outils comme ChatGPT Agent, la généralisation de la mémoire pour tous les utilisateurs (même gratuits) et le déploiement dans des régions réglementées comme l’Union européenne (grâce à l’adaptation de l’infrastructure aux normes) montrent que l’IA générative se professionnalise.
Avec une adoption en forte croissance, un socle technologique en constante amélioration et une intégration poussée dans les environnements professionnels, ChatGPT s’impose comme l’outil incontournable de la productivité assistée par IA. La barre des 700 millions d’utilisateurs hebdomadaires, si elle est confirmée dans les prochains jours, marquera un tournant dans l’histoire de l’intelligence artificielle grand public.
Mais la vraie question reste : jusqu’où ira OpenAI ? Et surtout : qui pourra réellement lui faire de l’ombre ?



