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Technologies

L’UE veut faciliter le remplacement de la batterie de votre ordinateur portable ou de votre smartphone

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[Unsplash]

Dans quelques années, il est possible que presque tous les nouveaux produits dotés d’une batterie vendus dans l’Union européenne doivent être équipés d’une batterie remplaçable par l’utilisateur. Les membres du Parlement européen ont rédigé un projet d’accord qui entrerait en vigueur trois ans et demi après l’adoption de la législation finale.

La règle s’appliquerait aux appareils mobiles (ordinateurs portables, smartphones, tablettes et autres gadgets), mais aussi aux scooters, aux véhicules électriques et aux batteries industrielles.

Les entreprises technologiques qui souhaitent continuer à vendre leurs produits dans l’UE devront repenser non seulement la fabrication de leurs produits, mais aussi les relations avec la chaîne d’approvisionnement. Certaines ont déjà commencé à prendre des mesures dans ce sens. Fairphone, par exemple, s’est construit un public petit, mais fidèle en proposant des appareils soigneusement conçus pour être réparables dès le premier jour. Microsoft, quant à elle, a pris de petites mesures, comme l’utilisation de vis pour maintenir la batterie de la Surface Pro 9 en place au lieu d’adhésif.

Avec la nouvelle réglementation européenne, cela pourrait devenir la norme plutôt qu’un facteur de différenciation pour les appareils de niche… du moins en ce qui concerne les batteries.

Les batteries devront également avoir des étiquettes plus descriptives, notamment des « QR codes avec des informations liées à leur capacité, leur performance, leur durabilité, leur composition chimique ». Il existe également de nouveaux objectifs en matière de collecte (73 % d’ici 2030) et de contenu recyclé. Selon la législation proposée, les nouvelles batteries doivent contenir un minimum de « cobalt (16 %), de plomb (85 %), de lithium (6 %) et de nickel (6 %) récupérés ».

Moteur de l’écologie

« Ces exigences environnementales s’appliqueront aux batteries produites en Europe comme aux batteries importées, et restreindront progressivement l’accès au marché européen aux batteries les plus durables », explique Pascal Canfin, président de la commission Environnement au Parlement européen. « C’est un bond en avant pour renforcer notre compétitivité, alors que l’UE est très loin derrière l’Asie et les États-Unis en matière de batteries », abonde l’eurodéputée Jessica Polfjard, négociatrice de l’accord.

L’objectif suivant de la Commission concerne les batteries non rechargeables. D’ici à la fin de 2030, elle décidera s’il convient de commencer à les éliminer complètement.

Tags : UE
Yohann Poiron

The author Yohann Poiron

J’ai fondé le BlogNT en 2010. Autodidacte en matière de développement de sites en PHP, j’ai toujours poussé ma curiosité sur les sujets et les actualités du Web. Je suis actuellement engagé en tant qu’architecte interopérabilité.