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Tesla Cybertruck : Un pick-up pas comme les autres

Tesla Cybertruck : Un pick-up pas comme les autres

Il y a quelques heures, Elon Musk a dévoilé le Tesla Cybertruck, le dernier véhicule tout électrique du constructeur californien, et il est susceptible de polariser les amateurs de pick-up et les amateurs de Tesla. Le pick-up électrique, attendu depuis longtemps, a fait ses débuts à Los Angeles, et son design est volontairement controversé.

Les pick-up sont les mêmes depuis très longtemps, dit Musk, nous voulons essayer quelque chose de différent. Même à l’époque, nous ne nous attendions pas à ce qu’il se passe quelque chose derrière l’écran.

« Ça ne ressemble à rien d’autre », précise Musk, alors que le pick-up argenté, angulaire et en forme de coin, arrive sur la scène. Le Cybertruck mesure 5,88 m de long, 2 m de large et 1,9 m de haut. Il a six sièges à l’intérieur, et un lit de 2 m. Il est fait d’acier inoxydable laminé à froid 30x, et Musk est même allé jusqu’à dire qu’il était à l’épreuve des balles. En dessous, il y aura une suspension pneumatique adaptative de série, avec hauteur de caisse et amortissement réglables. Il peut supporter jusqu’à 1,5 tonne de charge utile et peut remorquer un engin de 6,5 tonnes.

Le Cybertruck a mis du temps à venir. Elon Musk a commencé à parler de ses espoirs de fabriquer un pick-up en 2012, mais depuis, nous avons vu non seulement la Model X, mais aussi la Model 3 et la Model Y. Et ça, c’était avant de voir la Tesla Roadster 2.0 et le Tesla Semi.

Le Cybertruck est sans doute le produit Tesla le plus résistant à ce jour. Qu’il s’agisse des exigences d’un lieu de travail professionnel ou des exigences particulières des acheteurs grand public, le marché est extrêmement concurrentiel. Il peut aussi être conservateur : il suffit de voir les difficultés rencontrées par Ford lorsqu’elle a opté pour l’aluminium pour le F-150 2015 et son immense campagne de relations publiques pour convaincre les sceptiques qu’il serait en effet aussi résistant que l’ancien modèle en acier.

Tout électrique

Tesla a donc besoin de quelques caractéristiques dignes de faire la une des journaux pour mettre en avant le Cybertruck, et l’électrification a ses avantages. Comme prévu, il y a une option de traction intégrale, utilisant la configuration à double moteur du constructeur automobile. Il y a donc un moteur électrique sur l’essieu avant et un autre sur l’essieu arrière.

Le Tesla Cybertruck passera de 0 à 100 km/h en 2,9 secondes, et 400 m en 10,8 secondes. Pour ce qui est de la portée, il y aura trois versions : une version monomoteur AWD qui va offrir une autonomie de 400 km, une version à 500 km avec deux moteurs AWD et une version à 800 km avec trois moteurs AWD. Pour la charge, il y a un support de plus de 250 kW et bien sûr l’accès au réseau Supercharger. Il y a à bord des prises de 110 V et de 220 V pour faire fonctionner les outils de travail et plus encore. De plus, il y a un compresseur d’air à bord.

Comme on peut s’y attendre d’un Tesla, une partie importante de l’histoire est liée à la technologie. Bien sûr, il y a le pilote automatique qui permet au Cybertruck d’assumer certaines des responsabilités de conduite sur les autoroutes, et comme d’habitude, il y a la promesse que l’assistance de Tesla s’améliorera graduellement au fil du temps avec de nouvelles fonctionnalités mises à jour en live.

Tesla a même fabriqué un accessoire : un quad qui prend place à l’arrière du Cybertruck. Il se recharge également lorsqu’il est posé à l’arrière.

Après de multiples voitures de route, c’est au tour du Cybertruck de faire son apparition. Il débutera à 39 900 dollars pour la version à 400 km, atteindra 49 900 dollars pour le milieu de gamme, puis 69 900 dollars pour le modèle haut de gamme. Les carnets de réservation sont maintenant ouverts et les commandes devraient être prises « à l’approche de la production, fin 2021 », indique Tesla. Les versions à traction intégrale à trois moteurs devraient entrer en production à la fin de l’année 2022.

Tags : CybertruckTesla
Yohann Poiron

The author Yohann Poiron

J’ai fondé le BlogNT en 2010. Autodidacte en matière de développement de sites en PHP, j’ai toujours poussé ma curiosité sur les sujets et les actualités du Web. Je suis actuellement engagé en tant qu’architecte interopérabilité.