Un peu plus d’un an après le lancement du DJI Neo, DJI revient déjà avec le Neo 2. Légèrement plus cher, beaucoup plus ambitieux, et clairement pensé pour devenir l’un des meilleurs drones pour débutants. Là où le premier modèle assumait son rôle de selfie-drone simple et accessible, le Neo 2 affiche une toute autre assurance : capteurs plus sophistiqués, vol plus stable, meilleure captation vidéo… et même un petit écran intégré.
À première vue, DJI a gardé la même philosophie : un drone léger, compact, prêt à voler sans apprentissage complexe. Mais en pratique, le Neo 2 vient corriger la plupart des critiques adressées à son prédécesseur, tout en grimpant d’un palier en termes de technologie et de possibilités créatives.
DJI Neo 2 : Une détection d’obstacles enfin digne de ce nom
La plus grande nouveauté, celle qui change réellement l’usage quotidien, c’est l’arrivée d’un système de détection omnidirectionnelle. Le premier Neo se limitait à une caméra frontale et un capteur orienté vers le bas, ce qui était suffisant pour un selfie-drone, mais insuffisant pour des trajectoires plus ambitieuses.

Le Neo 2, lui, embarque du LiDAR à l’avant et un capteur infrarouge en dessous. Le résultat est immédiat : le drone perçoit son environnement avec beaucoup plus de précision, évite les obstacles de façon autonome, et permet à DJI d’intégrer des modes de suivi plus dynamiques. On reste sur une machine ultra-légère, mais qui commence à se comporter comme un vrai drone autonome.
Et bien sûr, le retour dans la paume de la main est toujours là. Toujours aussi impressionnant, toujours aussi pratique.
Le contrôle gestuel fait enfin son apparition
DJI avait inauguré les gestes de la main dès l’époque du Spark, mais le premier Neo y avait renoncé. Le Neo 2 corrige le tir. On peut désormais monter, descendre, éloigner ou rapprocher le drone simplement en bougeant la main face à lui, comme si l’on manipulait un objectif invisible.

La commande vocale reste disponible via l’app, mais les gestes apportent cette dimension plus intuitive, plus “magique”, qui correspond parfaitement à l’ADN de la gamme Neo.
Un petit écran, une vraie idée
Sur le devant du Neo 2, un petit rectangle noir attire l’œil : c’est un écran. Très simple, monochrome, mais suffisant pour afficher clairement le mode actif. Et c’est un détail qui fait toute la différence pour un drone pensé pour fonctionner quasi sans télécommande.
DJI n’a même pas mis cela sur ses modèles plus haut de gamme comme les Air ou les Mavic. Mais ici, ça a du sens : le Neo 2 peut voler, filmer, suivre un sujet et revenir dans la main sans jamais regarder l’application. Ce petit affichage renforce cette idée de drone autonome, prêt à voler en quelques secondes.
Plus lourd, plus rapide, plus stable… mais toujours en dessous des 250 g
Le Neo 2 prend quelques grammes — 151 g contre 136 g — mais reste dans la catégorie la plus permissive, sans obligation d’enregistrement dans la majorité des pays. En échange, DJI améliore sa résistance au vent, passant de niveau 4 à niveau 5, ce qui le rapproche de drones beaucoup plus chers comme le Mini 5 Pro.

En vol, cela se traduit par un drone bien plus puissant, capable de suivre un sujet jusqu’à 43 km/h — contre seulement 8 m/s auparavant. Et malgré cette montée en puissance, l’autonomie progresse légèrement, passant de 18 à 19 minutes selon DJI. Une performance rare dans cette catégorie.
Une vraie caméra, enfin : 4K 60 fps, 4K 100 fps, meilleure optique, plus de stockage
C’est peut-être le point que les vidéastes attendaient le plus. Sans changer la taille du capteur (toujours 12 mégapixels, 1/2”), DJI propose une optique plus lumineuse, passant de f/2.8 à f/2.2. Le gain en basse lumière est notable, et les images sont plus propres dès que la lumière faiblit.

Cependant, la grande nouveauté c’est l’arrivée du 4K 60 fps, devenu un standard pour les créateurs. Le Neo 2 va même plus loin avec un mode slow-motion en 4K 100 fps, utilisable en pilotage manuel. Et pour accueillir tout ça, la mémoire interne grimpe de 22 à 49 Go.
Les créateurs TikTok et Reels apprécieront aussi la montée du mode vertical à 2.7K, bien plus qualitatif que le 1080p du premier modèle.
Un drone débutant… qui n’en a plus l’air

Pour un tarif de 239 euros (ou 329 euros en pack “More Fly Combo”), le Neo 2 se positionne comme un drone étonnamment complet, presque trop mature pour être classé “débutant”. Il prend tout ce qui faisait la force du Neo original — simplicité, légèreté, fun immédiat — et lui ajoute une couche de technologies qui le place dans une nouvelle catégorie.



