Selon un rapport de DigiTimes, Apple accélère l’intégration de la robotisation et de l’automatisation dans sa chaîne d’approvisionnement.
Le géant californien exigerait désormais que l’automatisation devienne un critère obligatoire pour obtenir un contrat de fabrication, couvrant l’ensemble de ses produits : iPhone, iPad, Mac et Apple Watch.
Un changement stratégique dans la production Apple
Jusqu’à présent, Apple participait souvent au financement des machines et outils pour ses partenaires afin de garantir la qualité de production. Désormais, le groupe de Cupertino demanderait à ses fournisseurs de financer eux-mêmes leurs investissements en robotique et automatisation.
L’objectif serait triple :
- réduire la dépendance à la main-d’œuvre humaine,
- assurer une qualité homogène dans les usines réparties à travers le monde,
- mieux maîtriser les coûts dans un contexte économique incertain.
Des coûts lourds pour les fournisseurs
Si l’automatisation peut améliorer la consistance des produits et limiter les risques liés aux pénuries de main-d’œuvre ou aux tensions géopolitiques, elle représente aussi un investissement colossal.
De nombreux partenaires de la marque auraient déjà vu leurs profits impactés par la mise en place de robots industriels et de systèmes automatisés. Certains auraient même connu des perturbations dans leur production durant la transition.
Apple maintient ses objectifs environnementaux
En parallèle, Apple continue d’accompagner ses partenaires sur un autre terrain : la transition écologique. Son objectif est une chaîne d’approvisionnement 100 % neutre en carbone d’ici 2030. Pour ce faire, elle apporte un soutien financier d’équipements écoénergétiques et de matériaux durables.
Ainsi, si Apple impose l’automatisation, elle n’abandonne pas totalement ses fournisseurs en matière de responsabilité environnementale.
Plus de fiabilité, mais à quel prix ?
En poussant à l’automatisation, Apple cherche à rendre ses produits plus fiables, homogènes et résistants aux aléas mondiaux. Toutefois, en faisant peser l’intégralité des coûts sur ses fournisseurs, la firme s’expose à des critiques.
Pour les consommateurs, un iPhone construit par des robots pourrait rimer avec moins de défauts et plus de régularité. Mais du côté industriel, cette stratégie risque d’accentuer la pression financière sur les partenaires, alors qu’Apple reste l’une des entreprises les plus riches du monde.



