fermer
Google

Google intègre Opal à Gemini : créer des mini-applications IA sans coder devient enfin simple

Google intègre Opal à Gemini : créer des mini-applications IA sans coder devient enfin simple
Google intègre Opal à Gemini : créer des mini-applications IA sans coder devient enfin simple

Google continue de transformer Gemini en véritable plateforme, et non plus en simple assistant conversationnel. Dernière évolution en date : Opal est désormais intégré directement dans l’application Web Gemini, au cœur du gestionnaire de Gems.

Une avancée qui permet de créer des mini-applications IA réutilisables, sans écrire une seule ligne de code.

Avec Opal, Google Labs vise clairement les utilisateurs qui souhaitent automatiser des tâches complexes, prototyper rapidement des outils personnalisés ou enchaîner plusieurs actions IA — le tout via une interface visuelle et en langage naturel.

Opal, ou l’art de transformer des prompts en mini-apps

Google décrit Opal comme un constructeur visuel de workflows multi-étapes, capable d’enchaîner des instructions en langage naturel, des appels à des modèles Gemini, et des outils et actions intermédiaires, le tout encapsulé dans une mini-application exécutable à la demande.

L’un des points clés de l’approche Opal est la gestion intégrée de l’hébergement. Une fois votre mini-app créée, elle est immédiatement utilisable et partageable, sans configuration serveur, déploiement ou infrastructure à maintenir.

Autrement dit, Opal transforme une suite de prompts que vous réutilisez sans cesse… en outil permanent.

Comment accéder à Opal dans Gemini ?

L’intégration est volontairement discrète, mais simple à trouver :

  1. Ouvrez l’application Web Gemini
  2. Rendez-vous dans le Gems Manager
  3. Sélectionnez l’option Opal pour créer un Gem expérimental

À partir de là, il suffit de décrire en langage naturel ce que vous voulez que l’outil fasse. Opal génère automatiquement le workflow, que vous pouvez ensuite ajuster, sauvegarder et relancer autant de fois que nécessaire.

Google mise clairement sur la vitesse de prototypage : plus besoin de reconstruire les mêmes chaînes de prompts à chaque utilisation.

Une nouvelle vue « liste d’étapes » pour plus de lisibilité

Pour éviter l’écueil classique du « no-code » opaque, Opal introduit également une vue structurée en étapes. Cette interface traduit votre prompt initial en une liste claire et séquentielle d’actions, facilitant la compréhension du fonctionnement global, l’identification d’une étape problématique, et les ajustements ciblés sans tout recommencer.

C’est un détail en apparence, mais essentiel : le no-code ne fonctionne que si l’édition reste intuitive, même quand les workflows gagnent en complexité.

Du prototypage rapide à l’édition avancée

Pour les utilisateurs plus exigeants, Google ne ferme pas la porte à un contrôle plus fin. Les workflows créés via Gemini peuvent être repris dans l’Advanced Editor, accessible sur opal.google.

La logique est claire :

  • Gemini + Opal intégré : création rapide, expérimentale, orientée productivité
  • Advanced Editor : réglages précis, workflows complexes, logique avancée

Les deux outils sont disponibles dès aujourd’hui, permettant aux créateurs de choisir le niveau de sophistication adapté à leurs besoins.

Gemini devient une plateforme, pas juste un chatbot

Avec Opal, Google poursuit une tendance de fond : transformer Gemini en environnement de création, où l’IA ne se contente plus de répondre, mais exécute, automatise et structure des tâches.

Cette approche rapproche Gemini d’une logique de système d’outils modulaires, à mi-chemin entre assistant intelligent et plateforme applicative. Une direction qui fait écho aux ambitions similaires d’OpenAI autour de ChatGPT et de ses apps intégrées.

Reste à voir si Opal séduira au-delà des utilisateurs avancés. Mais une chose est sûre : la barrière entre prompt et application vient de s’effondrer un peu plus.

Tags : GeminiGoogleOpal
Yohann Poiron

The author Yohann Poiron

J’ai fondé le BlogNT en 2010. Autodidacte en matière de développement de sites en PHP, j’ai toujours poussé ma curiosité sur les sujets et les actualités du Web. Je suis actuellement engagé en tant qu’architecte interopérabilité.