L’édition d’images est en pleine mutation. Longtemps considérée comme la référence incontournable, Photoshop doit désormais composer avec un challenger de taille : Google Gemini.
Grâce à l’intégration de modèles comme Nano Banana, Gemini permet de réaliser des retouches complexes à partir de simples instructions textuelles.
Résultat : un gain de temps colossal et une accessibilité qui séduit aussi bien les amateurs que les professionnels.
Rapidité et simplicité face à la complexité de Photoshop
Là où Photoshop repose sur une logique d’outils (calques, masques, pinceaux), Gemini s’appuie sur le langage naturel. Besoin de supprimer un objet, modifier un arrière-plan ou transformer un style visuel ? Une simple phrase suffit.

Des comparatifs menés par MakeUseOf et DataCamp montrent que Gemini exécute certaines tâches en quelques secondes, là où Photoshop exige souvent plusieurs minutes, voire des heures.
L’efficacité est telle que pour des usages comme le marketing ou la création de contenu pour les réseaux sociaux, Gemini devient un atout imbattable.
Une approche plus accessible et intuitive
Selon le blog développeurs de Google, Gemini intègre désormais l’édition d’images directement dans son application. Plus besoin de jongler entre logiciels : on importe sa photo, on décrit la modification souhaitée et l’IA s’exécute.
Cette approche contraste avec la courbe d’apprentissage abrupte de Photoshop et son modèle d’abonnement payant. Gemini, gratuit et intuitif, démocratise l’accès à des retouches de qualité professionnelle, y compris pour les indépendants et petites structures.
L’édition itérative : comme dialoguer avec l’IA
Un des points forts de Gemini réside dans son édition multi-tours. On peut demander une première retouche, puis affiner l’image étape par étape via de nouvelles instructions. L’IA conserve les détails importants, comme les traits du visage, et ajuste intelligemment les modifications.
Cette approche rappelle un dialogue créatif avec l’IA, bien plus fluide que la méthode traditionnelle consistant à manipuler calques et filtres.
Limites et complémentarité avec Photoshop
Gemini n’est pas exempt de limites. Pour des créations artistiques ultra-précises ou un travail au niveau pixel, Photoshop garde une avance indéniable. L’IA de Google peut parfois manquer de cohérence lorsqu’il s’agit de visions artistiques très spécifiques.
Cependant, pour des tâches répétitives et chronophages, Gemini brille par sa rapidité et sa qualité de rendu. Plusieurs experts soulignent que Gemini n’est pas là pour remplacer Photoshop, mais pour le compléter.
Vers une nouvelle ère de la création visuelle
Avec l’arrivée de Gemini 2.5 Flash Image, qui améliore encore la fusion d’images et la précision des prompts, Google confirme son ambition : transformer l’édition d’images en un processus fluide, rapide et accessible.
Face à cela, Adobe devra redoubler d’efforts avec ses propres outils IA comme Firefly pour conserver son leadership.
Une chose est sûre : la montée en puissance de Gemini illustre une tendance plus large. L’avenir de la création visuelle ne se jouera pas entre IA et outils traditionnels, mais dans leur hybridation.



