Environ un an après le lancement de son photophone, le Lumix CM1, dont la particularité était d’embarquer une lentille de caméra de haute qualité dans un « smartphone », Panasonic lance un nouveau modèle qui ressemble pratiquement à son prédécesseur. Mais, le nouveau Panasonic Lumix CM10 a une différence notable : ce n’est pas un smartphone.
En effet, bien que quasi identique en tout point, Panasonic a décidé qu’il allait devenir juste un appareil photo point-and-shoot sous Android, avec un objectif à focale fixe 28 mm Leica proposant une ouverture de f/2,8, d’un large capteur MOS type 1 pouce de 20 millions de pixels, et Android 5.0 Lollipop de préinstallé.
Sous le capot, le Lumix CM10 a un processeur Snapdragon 801 Qualcomm, un écran de 4,7 pouces offrant une résolution full HD, soit 1 920 x 1 080 pixels, 2 Go de mémoire vive (RAM), 16 Go de stockage interne, un lecteur de carte micro-SDXC, une connectivité Wi-fi 802.11ac, du Bluetooth 4.0, et une batterie d’une capacité de 2 600 mAh.
Internet et SMS
L’appareil photo est en capacité les réseaux 3G et 4G LTE, mais Panasonic précise qu’il n’est pas en mesure de passer des appels vocaux. Autrement dit, cela signifie que vous pouvez seulement l’utiliser pour vous connecter à Internet ou envoyer un SMS. En effet, la société ne positionne pas le CM10 comme un smartphone.
Comme un appareil photo traditionnel, le Lumix CM10 offre des contrôles automatiques ou manuels, un contrôle précis sur les vitesses d’obturation, un support pour l’enregistrement vidéo 4K, et d’autres fonctionnalités que vous ne pourriez pas obtenir sur la plupart des caméras de smartphones.
Comme le photophone de l’année dernière, le nouveau périphérique Android de Panasonic arrive à un prix qui fera fuir bon nombre d’entre vous. Il est prévu d’être commercialisé aux alentours de 850 dollars. Malheureusement, à ce jour on ne sait pas si Panasonic va le lancer dans l’hexagone. Comme le CM1, le CM10 semble être un produit de niche, bien que Panasonic dit qu’il prévoit de produire 500 modèles par mois.
