À moins que vous habitiez sur une autre planète, ou que vous ne vous intéressez pas du tout à ce qui se passe autour de Free, vous n’êtes pas s’en savoir que Xavier Niel, vice-président et directeur délégué à la stratégie d’Iliad, maison mère du fournisseur d’accès à Internet Free, a dévoilé en grande pompe sa toute nouvelle Freebox, la Freebox Mini 4K.
Visant à remplacer sa Freebox Crystal, son modèle d’entrée de gamme, Free a rapidement mis à jour son site Internet afin de permettre aux potentiels utilisateurs et abonnés de la commander. C’est ce que je me suis empressé de faire, notamment car j’étais resté sur la v5, une freebox désormais obsolète, mais qui me permettait de profiter pleinement d’Internet, et c’était ça le plus important.
En effet, malgré l’offre de la Freebox Révolution, certes alléchante, je ne trouvais pas matière à m’intéresser à celle-ci, d’autant plus que je ne suis pas un grand amateur de la télévision. Et puis, avec une toute récente Smart TV, je disposais déjà de nombreux services qu’elle proposait. C’est donc la raison pour laquelle je suis resté avec ma Freebox v5.
Mais, après l’annonce de cette Freebox Mini 4k, et du fait que mon forfait n’évoluerait pas en terme de prix, je me suis dit pourquoi ne pas tester cette nouvelle version. Et puis, étant utilisateur d’Android, c’était également une occasion unique de pouvoir mettre la main sur un périphérique sous Android TV.
Migration de ma Freebox v5 à la Freebox Mini 4K
Annonçant une disponibilité rapide, et presque après sa conférence de presse, j’ai été déçu de ne pas voir activée sur mon portail Free la possibilité de migrer vers cette Mini 4k. En effet, ce n’est que le 13 mars que Free a ouvert les vannes, libérant ainsi la procédure d’échange de ma Freebox v5 par une Freebox Mini 4K.
Malheureusement, et alors que je pensais que cette manipulation allait être indolore pour moi, ma première surprise a été de constater que Free me demandait quelques euros pour effectuer la migration, et de nouveau quelques euros pour recevoir, non pas à mon domicile, mais à un point relais, la nouvelle Freebox.
En effet, la livraison s’effectuera obligatoirement en point relais, où vous devrez procéder à l’échange en déposant votre ancienne Freebox, ainsi que tous ses accessoires d’origine, pour pouvoir garder la nouvelle.
Résultat des courses, j’ai dû débourser 50 euros pour effectuer la migration, et 19 euros pour les frais d’expédition. Au total, c’est donc 69 euros qui m’ont été réclamés, et qui seront automatiquement prélevés sur ma prochaine facture. Autant dire que pour un client de longue date, c’est plutôt cher, et le geste commercial n’est pas top ! Bref, j’ai néanmoins accepté, voulant réellement changer de box.
Et puis, après 6 petits jours, j’ai reçu un SMS m’informant que ma Freebox Mini 4K était arrivée au point relais. C’était le moment de sortir du placard les poussiéreux cartons de ma Freebox v5, et de remballer le tout, sans oublier de marquer d’une encre indélébile : “Freebox retour – Upgrade”.
C’est à partir de ce moment que je suis entré dans la nouvelle matrice de Free, que je vous décris dans la suite de cet article avec une vidéo de déballage des deux périphériques, le Server Freebox Mini et le Player Freebox 4K avec Android TV. Dans la suite de cet article, vous ne trouverez donc rien de très précis sur l’utilisation, puisque je viens de monter le tout et je ne suis pas celui qui peut faire un retour d’utilisation après seulement une journée en main. Je prendrais donc mon temps, et vous devriez avoir un retour sur la partie “server” et “player” dans les prochains jours.
Avec un packaging qui se veut soigné et complet, voici les déballages des deux modules : Server Freebox Mini et Player Freebox Mini 4K.
Freebox Mini 4k : déballage vidéo
Freebox Mini 4k : serveur
La première boîte à ouvrir est le Server Freebox Mini. Celle-ci reprend le logo de Free en filigrane, avant de laisser place au périphérique. En effet, une fois le couvercle soulevé, vous allez tomber nez à nez avec le Server Freebox Mini. Le boîtier mesure 180 x 190 mm, pour une épaisseur de 45 mm. Son poids est de 660 g.
Concernant son design, on est très loin de la Freebox Révolution. En effet, la Server Freebox Mini opte pour une façade brillante noire, un simple logo freebox sur le côté droit de la façade avant. On va également disposer de touches directionnelles et le bouton “OK” (un cercle) en cas de besoin. Enfin, sachez que sur la gauche, les informations du menu s’afficheront, ainsi que l’heure.
Sur les côtés du boîtier, nous avons de simples aérations pour ventiler son air. À l’arrière, on retrouve tout la connectique :
- 1 port DSL qui permet de raccorder la box à la prise téléphonique murale
- 1 port Fibre qui raccorde le boîtier au réseau en fibre optique si vous êtes éligible
- 4 ports Ethernet pour relier tous vos périphériques : ordinateur de bureau, portable, système de domotique, etc.
- 1 sortie audio de type jack 3.5 mm
- 1 entrée audio de type jack 3.5 mm
- 2 ports USB 2.0
- 1 port eSATA
- 1 port pour raccorder la box au téléphone
- 1 prise secteur
Enfin, dans la boîte, le Server Freebox Mini est fourni avec l’ensemble des accessoires nécessaires à son fonctionnement. Rangés dans une boîte, vous allez retrouver :
- 1 câble DSL
- 1 câble Ethernet
- 1 bloc d’alimentation
- 1 cordon secteur
- 1 adaptateur téléphonique vers RJ11 (téléphone)
- 1 adaptateur téléphonique vers RJ45
Une fois que j’ai dit tout ça, il vous reste à installer le Server Freebox Mini. En fonction de votre connectique, il suffit de simplement relier la box à votre prise murale (ADSL ou Fibre) et de la brancher avec son bloc secteur.
Dès lors, elle va se mettre sous tension et tranquillement se configurer à travers sept étapes. Une fois l’heure affichée, Internet sera disponible à tous les périphériques reliés. Pour vous connecter sans fil à Internet, il vous suffit de chercher dans les connexions sans fil de votre périphérique le nom du réseau (SSID) figurant sur l’étiquette intérieure de l’emballage du Server Freebox Mini, et de saisir la clé associée. Vous pouvez également vous connecter en branchant le câble Ethernet fourni sur un des quatre ports Ethernet de la box.
Il convient de noter que durant le processus, si vous venez d’une migration pour laquelle vous aviez configuré le réseau Wi-fi avec un SSID spécifique, et une clé dédiée, alors ces données seront automatiquement reprises avec votre nouvelle box. Autrement dit, inutile de reconfigurer tous vos périphériques, mobiles, etc. à la maison. Un vrai gain de temps !
Freebox Mini 4k : player
Maintenant, passons au “player”. Il s’agit peut-être du boîtier le plus intéressant et le plus intriguant du fait que celui-ci embarque Android TV. Comme précédemment, ici je vais faire un petit tour de ce que l’on va retrouver dans la boîte. J’arborerais que très rapidement Android TV et son processus de configuration avant un article plus complet.
Comme son homologue ci-dessous, la Player Freebox Mini 4k se retrouve dans une boîte avec le logo de Free en filigrane. Une fois le couvercle soulevé, on peut distinguer deux dispositifs : la Player Freebox Mini 4k et sa télécommande. La Player Freebox Mini 4K porte bien son nom, puisque celle-ci a un châssis ultra réduit. Contrairement à son homologue, elle est beaucoup plus petite : 155 mm de large, 118 mm de profondeur et 31 mm d’épaisseur. Bien plus discret donc, pour un boîtier qui pourra se loger dans un meuble.
Pour son design, en façade on retrouve une façade brillante, toujours noire, un simple logo freebox sur la droite, et un port USB 2.0 et un lecteur de cartes SD en dessous. On retrouve également un bouton permettant de faciliter la synchronisation avec la télécommande sans fil, et un témoin lumineux orange.
Sur les côtés du boîtier, nous avons de simples aérations pour ventiler son air. Enfin, en façade arrière la connectique est moins fournie que le “server”. Vous allez disposer :
- 1 prise secteur
- 1 port pour raccorder le Player à votre antenne TNT
- 2 ports USB 2.0
- 1 port SPDIF pour raccorder une chaîne HiFi ou de tout autre appareil audio au Player
- 1 port HDMI 2.0 pour raccorder une TV 4K ou HD
- 1 port Ethernet
Concernant les composants internes, le boîtier dispose d’un processeur A15, un double-coeur cadencé à 1,5 Ghz, 2 Go de mémoire vive et 8 Go de stockage interne. Pour la partie multimédia, le boîtier est en capacité d’encoder de la vidéo 4K en HEVC – H265, etc.
Enfin, dans la boîte, la Player Freebox Mini 4k est fournie avec l’ensemble des accessoires nécessaires à son fonctionnement. Rangés dans une boîte, vous allez retrouver :
- 1 câble Ethernet
- 1 bloc d’alimentation
- 1 câble HDMI
- 1 télécommande
Et voilà, il suffit de relier le Player Freebox Mini 4K à votre téléviseur grâce au câble HDMI fourni, de relier le câble Ethernet fourni et de brancher le bloc secteur. Dès que c’est fait, le système va vous proposer de vous identifier avec votre compte Google. Ce processus peut se faire directement par un smartphone, une tablette ou encore un ordinateur connecté au réseau, ou en entrant manuellement les informations à l’aide de la télécommande. Sachez que cette étape peut être ignorée, mais ce n’est pas forcément conseillé si vous voulez bénéficier pleinement de Android TV.
Une fois le menu Freebox TV affiché, votre Player Freebox Mini 4K est opérationnel ! Le menu est plutôt clair et bien pensé.
C’est là que prend fin cet article ! Comme vous pouvez le voir, il y avait pas mal de choses à dire sur ces boîtiers. Évidemment, alors que je viens juste de tout brancher chez moi, je vous ferais part de davantage d’informations par la suite.
Si vous avez des questions, interrogations et besoins de toute autre information complémentaire au sujet de cette Freebox Mini 4K, n’hésitez pas à utiliser la partie commentaires ci-dessous.
