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Astuce

Freenaute : ras-le-bol de devoir attendre qu’une vidéo se charge sur YouTube ?

Vous êtes abonnés Free, et qui, comme moi, vous passez des heures à attendre qu’une vidéo se charge sur Youtube, notamment dans les périodes de pointes – c’est-à-dire où tout le monde rentre chez soi après le boulot, et bien notre ami Korben semble avoir trouvé la solution – du moins pour l’instant.

En effet, ce constat déconcertant et désolant de devoir attendre qu’une vidéo se charge sur le service phare de Google, YouTube, n’est pas seulement réservé à ceux qui habitent en campagne, ou encore ceux qui passent par un modem 56k – oui oui ça existe encore j’ai vu ça récemment… Bref, tout ça pour dire qu’il n’y a pas que vous, puisque sachez que tous les abonnés Free, communément nommés freenautes, sont également logés à la même enseigne, c’est-à-dire devoir attendre qu’une vidéo se charge avant de pouvoir la visionner. Embêtant lorsque l’on a l’ADSL, et qu’à côté notre super client bittorrent lui télécharge à fond !

Freenaute : ral le bol de devoir attendre qu'une vidéo se charge sur Youtube ?

Outre le fait que chez Free regardez une vidéo sur YouTube c’est de la merde, le célèbre service de vidéos de Google s’en fiche un peu. En revanche, nous, freenautes, pestons tous les jours, faisant office quelque fois à des tweets assez drôles – malheureusement je n’en ai pas sous la main mais si vous en avez n’hésitez pas à les publier en commentaires de l’article ;).

Donc tout ça pour dire que Korben, célèbre blogueur sur la toile, a trouvé une parade pour régler le souci entre Free et YouTube, et ce que vous soyez sous Windows, Mac ou Linux. L’idée est de bloquer la réception d’une plage IP avec une règle de filtrage, et ainsi passer par une autre plage d’IP de serveurs pour accéder au contenu. Le sous-dimensionnement que Free a mis en place passe donc à la trappe.

Pour ce faire, sous Windows, vous allez devoir ajouter un règle dans votre pare-feu. Si la manipulation vous fait peur, sachez que c’est très simple. En effet, il suffit d’ouvrir une invite de commandes accessible depuis le menu démarrer – Tous les programmes > Accessoires > Invite de commandes sous Windows 7 et directement depuis le champs de recherche sous Windows 8 – et de taper la ligne suivante :

Note : Cette astuce semble fonctionner que si vous êtes en mode administrateur, et pas sur Windows XP malheureusement

[sourcecode language=”bash”]
netsh.exe advfirewall firewall add rule name="DTCFREE" action=block dir=IN remoteip=173.194.52.0/22
[/sourcecode]

Sous Mac et Linux la manipulation est identique puisqu’il vous faut lancer un terminal – depuis le dossier “Utilitaires” sous OS X – et de copier-coller :

Mac OS X :

[sourcecode language=”bash”]
sudo /sbin/ipfw add 001000 deny ip from 173.194.52.0/22 to any in
[/sourcecode]

Freenaute : ral le bol de devoir attendre qu'une vidéo se charge sur Youtube ?

Linux :

[sourcecode language=”bash”]
iptables -A INPUT -s 173.194.52.0/22 -j DROP
[/sourcecode]

Et voilà ! Maintenant cette astuce n’est qu’une solution temporaire puisqu’il est sûr que Free va en prendre conscience et va également pouvoir sous-dimensionner la connexion avec les nouveaux serveurs que lesquels notre trafic est maintenant redirigé.
En tout cas peu importe le temps que ça va durer c’est toujours bon d’apprécier une connexion fluide sur YouTube. Et puis, même si Free restreint de nouveau, des petits malins trouveront toujours une astuce.

Avez-vous noté un gain sur le service vidéo de Google ? D’autres techniques à partager pour les lecteurs ?

Mise à jour

Comme le souligne Thomas Daveluy sur la publication Google+, il est important de préciser que cette méthode qui bloque “une plage d’IP peut potentiellement correspondre à d’autres services ou d’autres sites … C’est loin d’être une solution miracle”.

Tags : FreeLinuxOS XWindowsYouTube
Yohann Poiron

The author Yohann Poiron

J’ai fondé le BlogNT en 2010. Autodidacte en matière de développement de sites en PHP, j’ai toujours poussé ma curiosité sur les sujets et les actualités du Web. Je suis actuellement engagé en tant qu’architecte interopérabilité.