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Test de la LG G Watch : un premier opus de ‘test’

test de la lg g watch 1

Google, Samsung, LG et d’autres auraient raison de croire que la smartwatch est la prochaine révolution dans le domaine de la technologie. Jusqu’à présent, plusieurs smartwatches sont apparues sur le marché, mais la G Watch de LG et la Gear Live de Samsung ont marqué l’incursion des premiers dispositifs Android Wear sur le marché.

Alors que j’ai pu rapidement mettre la main sur le dispositif connecté de Samsung, sans pour autant en faire un test complet, j’ai pu acquérir bien plus longtemps le modèle de LG. La G Watch n’est certainement pas la plus belle smartwatch que j’ai vue, mais Android Wear facilite clairement son utilisation, et ce de belles manières.

Mais la question principale demeure : la LG G Watch est-elle vraiment utile ?

LG G Watch : le “test” vidéo

LG G Watch : caractéristiques

Avant de commencer à vous présenter le produit, voici les caractéristiques de la LG G Watch :

  • Dimensions : 37,9 x 46,5 x 9,95 mm
  • Poids : 63 g
  • Système d’exploitation : Android Wear
  • Processeur : Qualcomm Snapdragon 400, un quadricœur cadencé à 1,2 GHz
  • Mémoire : 512 Mo
  • Stockage : 4 Go (non utilisable par l’utilisateur)
  • Écran : 1,65 pouces (4,2cm) offrant une résolution de 280 x 280 pixels (240 ppi)
  • Connectivité : Bluetooth 4.0, chargement sans fil
  • Batterie : 400 mAh

Note : Vous pouvez découvrir davantage de photos depuis la galerie Google+

LG G Watch : un design carré maladroit

Il n’y a pas moyen de contourner cela. La grande majorité des smartwatches est horriblement laide, avec des cadrans carrés, et des bracelets caoutchouteux. Cela peut sembler superficiel, mais dès lors que l’on parle d’un objet qui vient se retrouver sur notre poignet, cela a une grande importance.

LG G Watch : boîte

Si mon regard incrédule, mes sourcils levés sont clairement une indication, la LG G Watch est soit un effet de mode que j’avoue ne pas comprendre, soit elle est “laide”. De toute façon peu importe le regard que vous lui apportez, la G Watch est certainement remarquable.

Cela dit, la G Watch a une conception parfaite, et ce malgré sa taille et son look noir plus que traditionnel. Mais, LG propose différents bracelets colorés, de sorte que vous pouvez le personnaliser, ce qui est agréable. Au lieu d’être “fixe” comme sur la Gear Live de Samsung, le bracelet de la G Watch peut être retiré du cadran de la montre.

LG G Watch : vue de face

L’écran est quant à lui assez imposant, et le moins que l’on puisse dire c’est que sur les petits poignets celui-ci n’a pas sa place. De plus, outre le fait de n’être pas spécialement discrète, elle va s’avérer pas forcément agréable à porter toute la journée.

LG G Watch : écran

Sur les grands poignets, la montre va sembler plus “normale” et esthétique. Ce n’est pas forcément une smartwatch pour les femmes ou ceux avec de petits poignets, mais pas plus que la plupart des smartwatches aujourd’hui commercialisées – la Moto 360 et la G Watch R ont pour but de changer cela, mais j’y reviendrais prochainement.

LG G Watch : elle est plutôt grosse

La bonne nouvelle est qu’elle est résistante à la poussière et à l’eau, de sorte que vous n’avez pas à vous inquiéter si vous allez vous baigner avec elle, ou encore si vous suez énormément dessus.

LG G Watch : elle va s'avérer résistante à l'eau et à la poussière

LG G Watch : Android Wear facilite l’utilisation de la G Watch

Android Wear a l’air vraiment sympa, et semble être très utile à l’avenir. Le défilement des différentes cartes sur l’interface est très agréable à utiliser, avec une interaction très fluide et simplifiée.

Comme le nombre d’applications dédiées à Android Wear ne cesse de croître, le nouveau système d’exploitation portable de Google va devenir encore plus utile et amusant. À l’heure actuelle, la plupart des applications ne semblent pas savoir comment utiliser l’interface de la smartwatch, mais le QR Code affiché par l’application Capitaine Train pour avoir votre billet de train à porter de poignet, ou encore les cartes d’apprentissage de Duolingo, et bien sûr, la navigation par Google Maps montrent les forts potentiels de l’OS.

LG G Watch : couplage en Bluetooth

LG G Watch : Android Wear sur Android

L’accent mis sur les commandes vocales est en revanche ambigu, et quelque peu bizarre. Parler à soi-même n’est pas réellement un phénomène courant, et même si certains peuvent faire quelques monologues dans la rue, parler à son poignet n’est pas chose commune.

LG G Watch : OK Google

Il est assez difficile de passer incognito quand vous êtes une jeune fille portant une smartwatch, et encore plus lorsque vous ajoutez à l’équation le fait que de parler à votre poignet. Toutefois, la G Watch a compris la plupart de mes commandes vocales avec une grande précision. Cependant, les résultats renvoyés ne sont pas toujours utiles.

L’autre problème avec Android Wear est que pour les novices en technologie, sa prise en main peut s’avérer complexe. L’application Android autonome qui s’installe sur votre smartphone ne vous dit pas comment lancer des applications par exemple. Elle n’aide pas plus si vous rencontrez des problèmes. Pour tous ceux qui sont perdus, il faudra trouver un guide utilisateur afin de comprendre ce que l’on peut faire sur le système d’exploitation.

LG G Watch : couplage avec le LG G3 S

LG G Watch : des spécifications standards d’une smartwatch

La G Watch dispose d’un écran IPS de 1,65 pouce qui est légèrement plus grand que l’écran AMOLED de 1,63 pouce de la Gear Live de Samsung. Comme il est en IPS et non AMOLED, l’écran de la G Watch est moins lumineux, coloré, attrayant que sa concurrente sous Android Wear. LG affirme qu’elle a choisi l’écran IPS afin de préserver l’autonomie de la montre.

LG G Watch : écran IPS de 1,65 pouce

La G Watch est alimentée par le processeur Snapdragon 400 de Qualcomm, cadencé à 1,2 GHz. Elle dispose de 512 Mo de mémoire vive, et 4 Go de stockage interne. Elle mesure 37,9 x 46,5 x 9,95 millimètres.

La smartwatch est compatible avec la plupart des smartphones Android qui disposer de la version 4.3 ou supérieure. Personnellement je l’ai synchronisée avec le LG G3 S, et je n’ai rencontré aucun problème.

LG G Watch : autonomie limitée, mais d’une durée d’une journée

La préoccupation numéro un que la plupart des gens ont sur les smartwatches est l’autonomie offerte par la batterie. Bien que la G Watch ne dure pas une semaine avec une seule charge, elle arrive à tenir une journée sans problème. La batterie de 400 mAh est un peu petite, mais elle fait le job.

LG G Watch : elle ne va tenir qu'une journée

Lorsque vous êtes à court de jus, vous allez tout simplement placer la montre dans un support carré, qui se connecte via USB à une prise. La G Watch se recharge assez rapidement, et le support est très simple d’utilisation.

LG G Watch : dock de recharge

LG G Watch : verdict

La smartwatch peut très bien être la prochaine grande attraction pour les appareils mobiles, et Android Wear pourrait très probablement être le pari gagnant pour les constructeurs. Cependant, après l’utilisation de la G Watch pendant un long moment, il me semble que ni la smartwatch ni le système d’exploitation ne soient encore mûrs.

LG G Watch : il faut un peu de temps pour que le produit soit attractif

Comme la plupart des autres smartwatches – outre la Moto 360 de Motorola et la G Watch R de LG que je vous présenterais très prochainement, l’attrait de la G Watch se fera quand elle sera belle, serviable, et dans l’ensemble, attrayante pour le consommateur lambda.

Cependant, la smartwatch va évoluer et le marché portable va prospérer – dès que les fabricants commenceront à améliorer la forme et les fonctionnalités de ces premiers appareils. Après tout, les smartphones n’ont pas toujours été beaux, ou encore utiles, mais aujourd’hui ce sont deux composantes réunis dans les flagships.

Tags : Android WearG WatchLG
Yohann Poiron

The author Yohann Poiron

J’ai fondé le BlogNT en 2010. Autodidacte en matière de développement de sites en PHP, j’ai toujours poussé ma curiosité sur les sujets et les actualités du Web. Je suis actuellement engagé en tant qu’architecte interopérabilité.