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Comment les smartwatchs vont fonctionner avec Android Wear ?

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Les premières smartwatchs disposant de la toute dernière version d’Android dédiée aux objets connectés, nommée Android Wear, sont prévues pour arriver sur le marché lors de la première moitié de 2014. Elles sont attendues pour vous donner des informations d’un simple coup d’œil sur votre poignet, ainsi que répondre à des commandes vocales et se baser sur la gestuelle. Mais, vous n’avez pas à attendre que LG commercialise sa G Watch, ou Motorola sa Moto 360 pour avoir une idée de la façon dont les smartwatchs vont fonctionner avec cet OS mobile dédié à l’univers des “wearables”.

En effet, Google a publié un SDK de prévisualisation pour Android Wear. Ce dernier est conçu pour permettre aux développeurs d’ajouter un support pour les wearables à leurs applications, mais donne aussi au reste d’entre nous un premier aperçu de la façon dont la nouvelle plateforme portable de Google va fonctionner quand elle sera dans les mains du grand public.

Les gens de chez Ars Technica, Android Police ou encore Toms Guide ont tous fourni un aperçu en profondeur de ce qu’est le SDK, mais voici quelques points forts :

  • L’écran d’accueil est un assez simple avec une Horloge, un bouton dédiée à la saisie vocale et un écran pour avoir un visuel des notifications
  • En balayant vers le bas à partir du haut de l’écran, vous afficherez plus de détails, tels que le niveau de la batterie, et la date
  • En glissant vers le haut ou vers le bas de l’écran, vous pourrez vous déplacer dans les notifications
  • Si les notifications offrent des actions supplémentaires, telles que répondre à un message, vous pourrez accéder à celles-ci en glissant sur le côté droit de l’écran
  • Vous pouvez rejeter une notification par un simple slide sur le côté gauche de l’écran
  • Le SDK prend actuellement en charge les appareils avec un écran rond offrant une résolution de 320 x 320 pixels, et un écran carré offrant une résolution de 280 x 280 pixels

A ce stade, il ne semble pas y avoir un moyen de créer des applications tierces qui s’exécutent directement sur un dispositif Android Wear. En revanche, le SDK permet aux développeurs de créer des applications qui peuvent envoyer des notifications à un appareil fonctionnant sous Android Wear.

Comment les smartwatchs vont fonctionner avec Android Wear ?

Cela signifie qu’une smartwatch tournant sur Android Wear pourrait ne pas être une grande utilité sans un smartphone … sauf si vous voulez juste l’utiliser pour afficher l’heure. Mais comme un compagnon smartphone, un dispositif Android Wear pourrait vous permettre de voir et de répondre à des notifications à partir d’une variété d’applications sans sortir votre smartphone de votre poche.

Ars Technica rapporte que n’importe quelle application qui pousse des notifications sur votre dispositif Android 4.3 ou supérieur devrait déjà être en mesure d’envoyer des notifications à un dispositif Android Wear, sans aucun code supplémentaire nécessaire. Mais cela ne signifie pas que les développeurs ne seront pas en mesure d’ajouter de nouvelles fonctionnalités conçues spécifiquement pour les montres et autres dispositifs portables.

Une des vidéos promotionnelles de Google pour Android Wear montre des gens en utilisant leurs montres pour identifier les chansons, les calories brûlées et d’autres informations liées à l’activité physique, d’effectuer une recherche Google pour obtenir des informations telles que les résultats sportifs, ou même ouvrir une porte de garage … ce qui suggère que des applications tierces et des fonctionnalités pourraient être dans les cartons.

Voyez-le comme le SDK de Chromecast qui permet aux développeurs de créer des applications Android qui s’exécutent sur votre téléphone, mais qui peut envoyer du contenu à votre Chromecast.

Tags : Android WearGoogle
Yohann Poiron

The author Yohann Poiron

J’ai fondé le BlogNT en 2010. Autodidacte en matière de développement de sites en PHP, j’ai toujours poussé ma curiosité sur les sujets et les actualités du Web. Je suis actuellement engagé en tant qu’architecte interopérabilité.