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MWC’14 : prise en main du Oppo N1, un smartphone étonnant

Alors que le Mobile World Congress a fermé ses portes le mois dernier, il n’en reste pas moins que j’ai encore dans mes bagages tout un lot de produits, services innovants à vous montrer ! Et oui, si j’ai tenté de vous relayer un maximum d’informations en temps réel, j’en ai encore pas mal en stock et j’ai bien peur de ne pas pouvoir tout vous montrer…

Quoiqu’il en soit, aujourd’hui j’ai décidé de vous faire un retour sur la prise en main d’un smartphone qui m’avait fortement fait de l’œil lors de son annonce, mais dont je n’avais malheureusement pas pu mettre la main dessus.

Oppo n’est peut-être pas un nom que vous avez beaucoup entendu parler en France. Mais, puisque les constructeurs chinois commencent à vouloir s’imposer en dehors de leurs terres, l’évènement Barcelone l’a prouvé, et les dispositifs chinois pourraient inonder le marché dans un proche avenir.

Oppo N1

Le premier constat une fois que l’on a le Oppo N1 en main n’est pas forcément sa finesse, et ce puisque ce dernier arrive avec un châssis de 9 mm d’épaisseur. Si ce n’est loin d’être négligeable, celle-ci est clairement dû à un écran de 5,9 pouces, qui fait de smartphone un vrai géant, éclipsant de 0,2 pouces l’écran du Galaxy Note 3, la phablette de Samsung.

Mais alors que Oppo est conscient de la taille d’un tel dispositif, et des conséquences que cela induit d’utiliser un dispositif plus large d’une seule main, la firme a chinoise a apporté sa petite touche personnelle pour répondre à ce besoin. À l’arrière, un écran tactile peut être utilisé pour contrôler différentes actions, comme pour prendre une photo, ou encore se déplacer entre les clichés de votre galerie photos, naviguer entre les interfaces, et ainsi de suite. Oppo appelle cette fonctionnalité le O-Touch.
Ce dernier est à peine visible sur la coque arrière, et la taille de l’écran du panneau O-Touch est relativement faible, car il est conçu pour s’adapter parfaitement où l’index sera le plus souvent.

C’est une grande idée et il a du potentiel. Mais, alors qu’il faut nécessairement s’habituer à ce dernier, tout comme les boutons incrustés sur la coque arrière du LG G2, j’ai utilisé ce dernier accidentellement plutôt que volontairement, comme le fait de basculer entres les écrans de bureau. Bon, rassurez-vous vous avez la possibilité de désactiver ce dernier si vous n’avez pas la patience…

Face arrière du Oppo N1

Au-delà des mouvements mono-doigt, la N1 présente également son nouveau système d’exploitation, baptisé ColorOS. Basé sur Android, celui-ci arrive telle une surcouche Android, celui-ci ne dispose malheureusement pas des traditionnelles applications YouTube, Google Maps et autres apps similaires. Pas trop grave car il y a des équivalents chinois, mais rassurez-vous chez nous le Oppo N1 offre la possibilité de disposer de CyanogenMod qui offre tous les outils occidentaux habituels. Si vous connaissez Android vous ne serez pas dépaysé.

En termes de sensation, le N1 est plutôt léger compte tenu de sa taille, et a un aspect d’une très bonne qualité et finition. Certes il est massif, mais une grande partie de l’espace est pris par cet écran de 5,9 pouces en 1080p. Il est idéal pour le visionnage de films, mais grâce à une gestuelle bien pensée, vous allez avoir la possibilité de baisser la luminosité, ou encore le son très facilement.

Du côté de la conception, Oppo mentionne que le N1 a un dos bombé, mais c’est à peine perceptible dans la main. Le châssis est en aluminium, et est revêtue d’un matériau lisse que Oppo décrit comme “ce qui ressemble à de la céramique”. Alors qu’il est difficile de décrire celui-ci, le moins que l’on puisse dire c’est que c’est beaucoup plus agréable au toucher que la coque plastique du Galaxy S5.

Une des plus grandes nouveautés du N1 est sa caméra rotative

Mais, une des plus grandes nouveautés du N1 est sa caméra rotative. Disponible en haut de l’appareil, on retrouve un appareil photo de 13 mégapixels, une version modifiée du capteur Sony Exmore RS. Mais plutôt que d’être fixé à l’arrière de l’appareil, comme on peut l’avoir sur tous les smartphones, celui-ci peut être tourné de 206 degrés, et ce afin de faire des selfies de très grandes qualité. Vous pouvez même faire pivoter l’objectif à 90 degrés pour une photo plus fun. Le peu que j’ai pu prendre en main celui-ci, les clichés obtenus étaient d’excellentes qualités.

Pour allumer l’appareil photo, il y a différentes options, mais la plus naturelle est de retourner la caméra à 120 degré. Certes cela signifie qu’elle sera probablement pas dans l’orientation que vous le souhaitez, mais il vous suffit de la bouger pour en faire ce que vous voulez elle ne s’éteindra pas. La méthode la plus rapide consiste simplement à passer par les voies normales, et ici le temps d’activation de 0,6 sec peut se faire sentir. C’est assez rapide, mais les meilleurs smartphones aujourd’hui sur le marché font mieux.

Les spécifications de la caméra du N1 restent tout de même haut de gamme. La taille du capteur d’1/3.06 pouces est pris en charge avec une ouverture maximale de f/2.0 laissant passer beaucoup de lumière afin d’offrir les meilleurs résultats possibles. Oh, il ne faut pas oublier le flash intégré qui se retourne également avec la lentille de la caméra.

Ensuite, il y a tout un tas de choses que je n’ai pas pu tester correctement sur le temps limité avec le téléphone. Le processeur Snapdragon S600 et les 2 Go de mémoire vive devraient offrir un smartphone rapide, et la batterie de 3610 mAh lui offrir une très bonne autonomie.

Mais, il est énorme. Pour moi, trop énorme. Possiblement apprécié sur le marché chinois, en partie avec ColorOS, en Europe celui-ci aurait peut-être plus de mal à convaincre, hormis grâce à son prix. En effet, comptez 449 euros pour le modèle 16 Go, et 479 euros pour le modèle 32 Go chez le revendeur officiel des produits Oppo en Europe, Oppo Style. À ce prix, vous avez un smartphone haut de gamme, avec quelques spécifications qui pourront plaire à certains…

Qu’en penses-vous ?

Tags : ColorOSMWC 2014OppoOppo N1
Yohann Poiron

The author Yohann Poiron

J’ai fondé le BlogNT en 2010. Autodidacte en matière de développement de sites en PHP, j’ai toujours poussé ma curiosité sur les sujets et les actualités du Web. Je suis actuellement engagé en tant qu’architecte interopérabilité.